Pucerons en céréales: accalmie ne rime pas obligatoirement avec tranquillité











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Les conditions estivales sont terminées et ont laissé la place à l’automne avec le retour de températures plus faibles et l’apparition des premières gelées à certains endroits. Les pluies récentes ont contribué au développement des plantes de colza d’hiver.

La période du 7 au 13 octobre fut certainement la dernière semaine de l’année avec des températures nocturnes au-dessus de 10ºc et des températures journalières bien au-delà des 20ºc. Grâce ces conditions très favorables à la dessiccation des grains, leurs teneurs en humidité ont encore bien baissé ! Durant cette semaine, le maïs a pu accumuler 83º en base 6 supplémentaires ce qui lui a permis de perdre théoriquement 3,3 % d’humidité.

On la reconnaît à ses fleurs jaunes pouvant culminer jusqu’à 3,50 m de hauteur et à son feuillage vert vif… On vante ses atouts et sa double finalité… La silphie fait parler d’elle et gagne peu à peu du terrain dans les campagnes. Il faut dire que l’espèce peut satisfaire divers besoins, sans requérir de grands travaux une fois le semis effectué.


Selon le type de céréales, les conditions d’emblavement et la parcelle, le désherbage automnal doit s’envisager différemment. François Henriet dispense ses recommandations en la matière dans le Livre Blanc de septembre 2023.







Comme le demande la France, plusieurs eurodéputés ont estimé que la commission européenne devait amender sa proposition de renouvellement du glyphosate pour y introduire des mesures de gestion des risques plus strictes.

Deux espèces de mouches, d’espèces et de biologie différentes, peuvent faire des dégâts aux céréales implantées après betterave. Il s’agit de la mouche grise des céréales (Delia coarctata) et de la mouche des semis (Delia platura) aussi appelée mouche grise des semis, d’où la confusion possible.

Les conditions estivales continuent en ce début d’automne, avec des températures largement supérieures aux normales de saison.

Les observations dans les premières parcelles d’escourgeon ayant levé indiquent que beaucoup de ces champs sont déjà colonisés par des pucerons vecteurs de la jaunisse nanisante.

La période du 29 septembre au 6 octobre nous a gratifiés à nouveau d’excellentes températures, nettement au-dessus des normales, sans pluie, ce qui a permis la poursuite de la dessiccation des grains. Les teneurs en humidité diminuent progressivement.
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