Pommes de terre bio robustes: une nouvelle convention pour la période 2023-2026

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Voir l'offre d'abonnementNée sur fond de crise, la Fiwap informe et encadre le secteur de la pomme de terre sur les plans technique et économique depuis trente ans déjà. Elle a ainsi été témoin de l’essor considérable qu’a connu cette filière en Wallonie, mais figure également en première place pour aider les agriculteurs à faire face aux changements qui s’imposeront bientôt dans leur quotidien.
Les 6 et 7 septembre, le village de Kain accueillera à nouveau PotatoEurope, le rassemblement incontournable de et pour tous les acteurs de la filière de la pomme de terre, organisé en alternance avec la France, les Pays-Bas et l’Allemagne. Avec 33,3 ha d’exposition et démonstration et 119 exposants en provenance de 16 pays différents, tout semble indiquer que l’édition belge connaîtra à nouveau un succès retentissant.
Au 8 août, après quelques 85 jours de culture, les rendements moyens étaient estimés à 25 t/ha en Challenger et 27 t/ha en Innovator. Fontane, quant à elle, présentait un rendement moyen de 30 t/ha au 13 août, après 89 jours de culture. Les PSE étaient en retrait, voire trop faibles, par rapport à la moyenne des dernières années. Mais le retour du soleil a dû permettre de combler ce retard, du moins en partie.
Les résidus de Cipc détectés dans les hangars belges continuent à diminuer chaque année. Les quelques cas positifs répertoriés l’année dernière étaient même inférieurs à la nouvelle limite maximale résiduelle qui ne sera applicable qu’à partir du 14 septembre prochain.
Après une longue moisson interrompue par les fréquentes pluies durant près de 20 jours, et terminée depuis peu, le moment est venu de s’intéresser au semis de colza d’hiver. Cette culture aux atouts bien connus en tant que piège à nitrates et assurant une bonne couverture du sol contre l’érosion, permet aussi, dans le cadre de la nouvelle Pac d’application depuis le 1er janvier 2023, d’activer l’éco-régime « couverture longue du sol », à condition de couvrir au minimum 70 % des surfaces de cultures arables (d’hiver et de printemps).
En colza d’hiver, la campagne écoulée a connu d’importants contrastes en raison des conditions météorologiques fluctuantes : sol sec à l’implantation, printemps froid et humide, conditions sèches puis pluvieuses à la récolte… Avec pour résultats une récolte très hétérogène et des rendements inférieurs aux attentes.
Chaque espèce de légume est sensible à des maladies spécifiques. Les maraîchers spécialisés les connaissent et prennent les mesures préventives les mieux adaptées pour y faire face. Mais de nombreux professionnels, en particulier ceux qui ont développé la vente directe, cultivent une large gamme de légumes différents. Il est alors techniquement difficile de connaître toutes les maladies potentiellement importantes. Nous allons essayer de dégager quelques grandes lignes communes de lutte préventive contre les pathologies les plus fréquentes chez nous.
Bien que les semis de colza n’aient pas encore débuté, la lutte contre les insectes printaniers doit s’envisager dès maintenant et ce, par le biais de diverses pratiques visant à favoriser le développement des précieux alliés que sont les auxiliaires.
La production mondiale de blé devrait être moins abondante pour la campagne 2023-2024 du fait d'un repli de la production au Canada et en Europe, légèrement compensé par davantage de production en Ukraine, selon des estimations publiées le 12 août par le ministère américain de l'Agriculture (USDA) dans son rapport mensuel "Wasde".
Dans son message du 10 août, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) insiste : « La pression des quatre maladies foliaires (cercosporiose, ramulariose, oïdium et rouille) qui sont suivies augmente ».
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