En Belgique, en 2020: davantage de porcs abattus, mais moins de bovins

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Voir l'offre d'abonnementVendredi dernier, le ministre wallon de l’Agriculture, Willy Borsus, était à Champlon pour officialiser la reconnaissance envers « Les Saveurs d’Ardenne », une organisation de producteurs (OP) de viande bovine créée avec l’appui du groupe Colruyt.
Les consommateurs pouvaient déjà identifier en un coup d’œil les restaurants servant de la viande bovine belge grâce au logo « Viande de bœuf belge, servie ici avec fierté ». Désormais, les restaurateurs pourront entrer facilement en relation avec les éleveurs prêts à les approvisionner, grâce à un annuaire dressé par les membres de l’Agrofront. De quoi favoriser encore les circuits courts, de la fourche à la fourchette !
Dans les prairies pâturées et mixtes (pâturage et fauche), l’arrière-saison de pâturage doit être gérée avec attention. En effet, cette époque de l’année est une période sensible pour le lessivage du nitrate : le prélèvement d’azote par la végétation ralentit et les précipitations reprennent. L’azote non prélevé par le couvert prairial, présent dans le sol sous forme de nitrate, risque alors d’être entraîné par les eaux de pluie qui percolent vers les eaux souterraines. Plusieurs solutions existent afin de maintenir le niveau d’APL de sa parcelle (Azote Potentiellement Lessivable) à un faible niveau.
Une nouvelle condition est reprise dans le cahier des charges BCV (Belgian Controlled Veal), le système de qualité du secteur belge de la viande de veau : à partir du 1er janvier 2021, seuls les veaux nouveau-nés ayant le statut «
Dix ans après la création de la coopérative Faircoop, la gamme des produits laitiers vendus sous la marque Fairebel s’est fait un nom tout en innovant constamment. Le train de l’équitable belge est lancé et fait aujourd’hui partie du paysage. Le moment est venu d’y atteler le wagon Fairebel Viande. Nous avons rencontré Yves-Marie Desbruyères et Thibaut Desmet. Ils nous éclairent sur cet ambitieux projet ouvert à tous les éleveurs dans une dynamique solidaire pour l’avenir du secteur !
Après avoir décroché jusqu’à la mi-avril, les cours des ingrédients laitiers se sont redressés et ont, pour certains, retrouvé leurs niveaux d’avant crise. La fermeté des marchés se confirme sur la fin du 1er semestre. Mais la poursuite de la propagation du Covid-19 dans certaines parties du monde ou le reconfinement au sein de certains pays, ainsi que la crise économique à venir, interrogent sur la durabilité de cette reprise.
Depuis la tragédie survenue dans une ferme laitière de Wuustwezel (province d’Anvers) en 2018 (184 animaux morts), il est devenu clair que le botulisme est le tueur silencieux par excellence pour le bétail laitier. Bien que la maladie soit rare, ses conséquences peuvent être catastrophiques.
Depuis quelques semaines, un nombre croissant d’animaux infectés par le sérotype 8 du virus de la fièvre catarrhale du mouton (BTV8) a été signalé en France, principalement dans l’extrême sud-ouest du pays.
Les effets de la Covid-19 dans l’Union européenne et aux États-Unis ont entraîné un recul de la production laitière dans l’hémisphère Nord en avril. Ce recul a été compensé par la progression dans les bassins du Sud qui se trouvent dans le creux de leur collecte annuelle, mais la croissance de la production se tasse après avoir connu un pic de croissance en mars.
L’été bat son plein et nous connaissons, depuis une quinzaine de jours, des températures particulièrement élevées. Comme nous, les animaux souffrent de cette situation… Le stress thermique peut fortement les impacter et ce, à divers niveaux (bien-être, production, alimentation, fertilité…). Il est donc important de protéger au maximum les troupeaux des fortes chaleurs.
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