Salarié en élevage bovin: l’organisation des tâches quotidiennes











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Alors que la production laitière européenne rebondit, elle poursuit sa tendance haussière dans les autres principaux bassins exportateurs. Aux Etats-Unis, elle bat des records tandis qu’elle affiche en Océanie des progressions importantes en fin de campagne.

Avec moins de mâles à sortir cette année, le marché européen du jeune bovin (JB) est nettement plus fluide qu’il y a un an. Les prix se sont stabilisés à des niveaux historiquement élevés pour une saison estivale, et même record en Allemagne et en Pologne. Il n’y a qu’en Italie que les prix des mâles restent atones, alors que ceux des femelles caracolent toujours à un niveau record.

Fermé depuis plusieurs années, l’abattoir de Beaumont reprendra-t-il bientôt du service ? Une étude de faisabilité, lancée avec le soutien des autorités locales, permettra de le savoir. Les éleveurs, eux, espèrent une réponse positive.

C’est chez Vincent Vandromme, éleveur à Boussu-lez-Walcourt (Froidchapelle), qu’Elevéo et la Commission raciale Bleue Mixte ont convié Willy Borsus à une découverte de cette race locale. L’occasion pour les agriculteurs présents de vanter les multiples atouts de leurs animaux mais aussi de faire part au ministre de leurs craintes quant à la nouvelle politique agricole commune qui, selon eux, menace la pérennité de la Bleue Mixte.

La dermatite de la fente du pis (DFP) ou dermatite mammaire ulcérative (DMU) est une affection cutanée des vaches âgées située au niveau de l’attache antérieure du pis ou entre les moitiés antérieure et postérieure du pis. Il est important de traiter les lésions au stade léger le plus tôt possible. Il existe des similitudes mais aussi des différences avec la maladie de Mortellaro.









Le secteur de l’élevage bovin partage les premiers résultats qui ressortent d’un observatoire de la durabilité pour la période 2019-20. Plus de la moitié des éleveurs belges (53 %) utilisent des sources d’eau alternatives, 44 % utilisent des produits dérivés de l’industrie alimentaire pour nourrir leurs animaux ; 67 % maintiennent les populations d’hirondelles, de chauves-souris et/ou de hiboux ; plus d’une exploitation bovine sur cinq (22 %) investit dans ses propres énergies renouvelables.

En 2019, les frais inhérents à la production de lait, y compris une rémunération adéquate des éleveurs, étaient supérieurs au prix payé aux producteurs dans les huit principaux pays européens producteurs de lait. « Et ce, sans même qu’il soit tenu compte des investissements nets moyens », commente l’EMB, commanditaire de l’étude. Les coûts oscillent entre 34,21 ct/kg en Irlande et 58,63 ct/kg en Lituanie, pour une moyenne dans l’UE atteignant 45,35 ct/kg. Ces chiffres attestent d’une part non-couverte des coûts entre 9 % (Irlande) et 51 % (Lituanie) ; l’écart moyen dans l’UE étant de 24 %.

À l’occasion de la Conférence internationale du lait équitable de l’European Milk Board (EMB) et des pays du Lait équitable, qui s’est tenue à Ettelbruck la semaine dernière, plusieurs Faironika en or ont été décernées.
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