«Pourquoi répéter les mêmes erreurs de gestion de crise?», s’interroge l’EMB

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Voir l'offre d'abonnementEn Italie, la fermeture de tous les restaurants pour éviter la propagation du coronavirus impacte très fortement le marché de la viande. Les commandes des restaurateurs sont à l’arrêt. La consommation « a casa » est en hausse, mais il est difficile d’y voir clair entre la constitution de stocks de précaution et la consommation réelle. La situation en Italie se répercute sur l’ensemble du marché européen de la viande bovine, certaines origines comme la Pologne voyant leur débouché principal se fermer. À moyen terme, la crise économique qui risque de toucher toute l’Europe pourrait ralentir la consommation.
Le 11 mars, le Herd-Book normand organisait son assemblée générale à Baugnies (Hainaut). L’occasion pour Jean-Marie Velghe et son fils, Arnaud, de présenter leur ferme en polyculture-élevage qui s’inscrit dans une économie circulaire. Agriculture de conservation, séchage de foin en grange, croisement par absorption en race normande, transformation et vente à la ferme… À «l’épinette», on privilégie clairement la qualité à la quantité.
L’Aredb de Herve-Fléron-Visé, avec le soutien du Ceta de Dalhem ainsi que d’Elevéo, avait organisé les portes ouvertes de deux exploitations laitières du Pays de Herve qui ont une excellente maîtrise de leurs coûts alimentaire. Cap sur Retinne (Fléron), à la rencontre de Patrick et Paulette Duizings et de leur fils Tom.
Cette décision fait suite à l’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement partout dans le monde.
L’Aredb de Herve-Fléron-Visé a retrouvé ses bonnes vieilles habitudes en organisant de nouveau avec le soutien du Ceta de Dalhem ainsi que d’Elevéo, les portes ouvertes de deux exploitations laitières du Pays de Herve qui ont une excellente maîtrise de leurs coûts alimentaires notamment par le biais du pâturage et de la bonne valorisation des fourrages grossiers. Cap sur Bolland, à la rencontre de Laurent Fafchamps et de son père, Paul.
En mai 2019, la besnoitiose était diagnostiquée pour la première fois sur des bovins nés en Wallonie dans un troupeau de la commune de Burdinne. L’enquête avait à l’époque démontré que la source de l’infection était un taureau importé de France en 2015, soit 3 ans avant le démarrage du dépistage systématique à l’importation. Depuis janvier 2018, un dépistage de la besnoitiose est en effet réalisé systématiquement sur tout bovin importé d’un pays où cette maladie parasitaire sévit à l’état endémique (France, Espagne, Portugal, Italie, Suisse).
Fin janvier, se tenait la 34e journée d’étude de Remouchamps organisée par l’Aredb d’Ourthe – Amblève, Theux, Verviers et le Comice Agricole d’Ourthe – Amblève. Celle-ci avait pour thème la pérennisation des exploitations laitière. Cette année, Daniel Jacquet, du service technico-économique d’Elevéo, s’est intéressé à la durabilité des exploitations laitières.
Dans le cadre du projet de recherche « Les acides gras et autres métabolites du sang et du lait comme aides au management de l’alimentation et de la reproduction chez la vache laitière haute productrice », une journée d’études était organisée à Huy, par le service de Nutrition de la faculté de médecine vétérinaire (ULg), le CTA de Strée, le Spw et Élevéo, sur le thème du métabolisme énergétique de la vache laitière autour du vêlage. Emilie Knapp, vétérinaire ayant précédemment collaboré à ce projet, s’est exprimée sur les conséquences d’une alimentation excédentaire au tarissement.
Dans le cadre de roadshows organisés l’Amcra, l’Afsca, l’Afmps et la Fwa afin de réduire l’utilisation d’antibiotiques en bovin laitier, François Claine, vétérinaire à la Direction de la santé de l’Arsia s’est penché sur la question de la ventilation des bâtiments car « maîtriser l’art de vivre, c’est se rendre moins dépendant de l’art de guérir ! »
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