Chaque matin, Marie guettait l’arrivée du facteur, impatiente et tremblante. Allait-elle enfin recevoir des nouvelles encourageantes, ou au contraire une missive qui lui annoncerait la mort définitive de son frère ? Alfred, l’agent des postes, ne passait pas tous les jours. Il desservait cinq villages, et devait marcher quotidiennement plus de vingt kilomètres, son havresac sur le dos, fantassin de la paix chargé de messages tantôt gais, tantôt tristes. Il s’était pris d’amitié pour la jeune fille, laquelle était de loin sa « ...
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