Froment d’hiver: la pression septoriose est non négligeable











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En raison des pluies de ces dernières semaines, une forte pression d’adventices est visible sur différentes parcelles destinées à accueillir des betteraves, relaye l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave, dans son avis du 14 avril.

La météo actuelle avec des températures de saison mais encore fraîches, des averses et un ensoleillement très limité au cours de la semaine écoulée, a été peu favorable à la sortie et à l’activité des insectes.

Sauvons Bambi est une asbl de bénévoles regroupant des pilotes de drones, des agriculteurs ainsi que des amoureux de la nature qui proposent gratuitement leurs services. Leur mission principale est de sauver les faons de chevreuil et les nids d’oiseaux nicheurs au sol au moment de la fauche des prairies sur l’ensemble de la Belgique et du Luxembourg.

Alors que le printemps avance, les producteurs de fruits de la région Hesbaye sont sur leurs gardes face à la punaise diabolique (Halyomorpha halys). Cet insecte originaire d’Asie représente en effet une nouvelle menace pour l’arboriculture fruitière et ne peut pour l’instant pas être chassé à l’aide de pesticides chimiques.

Le Centre Pilote Pomme de terre en Wallonie (Fiwap – Carah) et le Landbouwcentrum aardappelen en Flandre PCA – Inagro) suivent la qualité en conservation dans une série de hangars de référence en Belgique. Voici les observations résultant des prélèvements réalisés début avril en Fontane.







Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.

Dans son message du 4 avril, l’Insitut royal pour l’amélioration de la betterave (Irbab) attire l’attention des planteurs quant au fait qu’il reste des betteraves, non livrées lors du chargement, au bord des parcelles.

Le digestat est une matière organique dont la production est croissante. Environ 600.000 tonnes sont produites chaque année par plus de 50 stations de biométhanisation wallonnes (Valbiom 2020). À la demande de Protect’eau, l’UCLouvain a mis en place, depuis 2019, des expérimentations visant à étudier l’utilisation du digestat de biométhanisation en tant que fertilisant de la culture de pommes de terre de transformation.

Produire fruits, légumes, herbes aromatiques, voire élever des animaux au plus près du consommateur citadin, telle est la fonction de base de l’agriculture urbaine et verticale. Cependant, aussi optimale cette production puisse-t-elle être, celle-ci ne pourra jamais couvrir qu’une faible partie des besoins alimentaires d’une ville. Ce modèle est-il pour autant en perte de vitesse chez nous ? Pour le savoir, nous avons poussé la porte du bureau d’Haïssam Jijakli, professeur d’agriculture urbaine à Gembloux Agro-Bio Tech ULiège.

Les réflexions au sujet de l’autoproduction de ses plants de légumes sont régulièrement remises en question.
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