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Voix de la terre

Voix de la terre

4.000 km de haies vives!

Voix de la terre Green-washing ou réelle volonté de verdir la Wallonie ? Notre nouveau Gouvernement Régional s’est fixé un objectif pour le moins surprenant : planter 4.000 km de haies vives ! J’applaudis à quatre mains cette idée fort sympathique, mais j’ai comme un doute. Où, qui, comment ? N’ont-ils pas les yeux plus grands que le ventre ? Les agriculteurs auront en tout cas l’occasion de redorer leur blason, mais la motivation sera-t-elle au rendez-vous ?
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Nos briques et nos pierres

Carcasses de pierres alanguies aux larges façades décolorées, nos vieilles fermes dressent aujourd’hui leurs vastes silhouettes anachroniques au milieu d’habitations modernes aux lignes impertinentes. Parfois hélas devenues chancres ruraux, elles constituent les témoins d’un passé révolu, et s’effacent peu à peu des paysages intérieurs de nos villages, en même temps que les derniers agriculteurs. Autrefois lieux d’une intense vie familiale et sociale, elles semblent avoir perdu toute raison d’être avec la disparition de leurs occupants. Toute chaleur semble les avoir désertées depuis l’arrêt de leurs activités, vastes bâtisses silencieuses aux murs décrépis, aux toits avachis par le poids des ans et des regrets. Que vont-elles devenir ?

Collapsus «post-barnum»

« La fin du monde est proche, repentez-vous ! ». Dans leur délire prosélyte insistant, les Témoins de Jéhovah agitent cette menace comme un épouvantail. Leur discours mystique, ou plutôt moustique, est assez drôle et nous fait sourire. L’annonce de la fin du monde est un peu le fonds de commerce des religions et des sectes, comme par exemple les « collapsologistes », apôtres du collapsus (effondrement) du genre humain. Digne d’un jeu de mots-croisés ou du scrabble, ce terme fait très sérieux, voire intellectuel. Il nous renvoie, nous autres éleveurs de bovins, à une pathologie aussi grave que spectaculaire, le « collapsus post-partum », quand une vache pousse sa matrice dehors, lors de son vêlage.

Démocratie?

Chez les cochons, une gestation dure trois mois, trois semaines et trois jours, mon vétérinaire me l’a confirmé. Nos politiciens régionaux ont eu besoin d’un laps de temps fort comparable pour former le Gouvernement Wallon et celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce n’est pas étonnant, car le Parlement Wallon se trouve justement à Namur sur le site « du Grognon », je n’invente rien. Désormais copains comme cochons, PS, MR et Ecolo ont uni leur destinée et mis au monde une belle nichée de treize ministres, lesquels vont donc veiller sur nous au cours des cinq prochaines années. Dans le cochon, tout est bon : jambons, saucisses, côtelettes, lards et charcuteries. C’est un animal très propre sur lui, éminemment sympathique, qu’il soit rose, vert ou bleu, en tirelire ou en peluche. Nos ministres ont été choisis au terme d’un long processus démocratique, ou censé l’être. Mais peut-on parler chez nous de réelle « démocratie » ? Ne serait-ce pas plutôt de la « particratie » ?

Les agricultrices, ces «Femmes d’aujourd’hui»

Le magazine « Femmes d’aujourd’hui » se trouvait déjà sur la table de la cuisine de notre ferme quand j’étais enfant et y côtoyait « Le Sillon Belge ». Je suis fan et abonnée depuis toujours. Les articles que j’y lis m’interpellent, me rassurent, me font réfléchir ou m’instruisent. Vous comprendrez que je sois désarçonnée par le dernier paragraphe de l’article paru à la page 39 du numéro 33 d’août 2019 qui affirme en substance que le lait vendu en grandes surfaces est un lait issu de vaches maltraitées, bourrées aux hormones et aux antibiotiques.

Les techniques agroforestières font désormais partie de la réalité agricole

Depuis près de 10 ans, les techniques agroforestières accompagnent la prise en compte de besoins environnementaux, socio-économiques et paysagers du secteur agricole. Le soutien public à destination des acteurs les mettant en œuvre reste cependant faible. Il est urgent de reconnaître ces techniques comme des atouts agronomiques, climatiques, économiques, écologiques et paysagers, à l’instar de certaines régions ou pays voisins.

Le choix des lecteurs

Les sanglots longs des nez longs

PPA, où t’es. Où t’es ? Où t’es ? La complainte des sangliers wallons n’en finit pas d’endeuiller nos forêts. Leur saga singulière s’éternise, et le périmètre de sécurité frôle nos hauts plateaux ardennais. Pauvres gorets gaumais ! Adieu pâtés, boudins, rillettes, petits salés, jambons et tête pressée, issus des cochons d’Étalle, Saint-Léger ou Rachecourt… Les plus à plaindre sont nos amis aux longs nez, malades de la peste : haro sur les Gaumais ! En vérité, les vrais coupables de l’épidémie seront-ils un jour identifiés ?

Vulcain, l’ami des humains

Qui aime l’agriculture s’intéresse au sol, donc au sous-sol, jusqu’à la roche-mère. On passe de la pédologie à la géologie. L’étude des roches, c’est l’ADN qui explique l’évolution de la terre.

Poubelle la vie

C’est pour moi une corvée, et pourtant cette obligation fait partie des tâches ponctuelles qu’il convient d’accomplir dans le respect des consignes. Je veux parler de la collecte des plastiques agricoles, de cette visite bisannuelle au recyparc communal où nous attendent de joyeux drilles commis à la surveillance des opérations de déchargement.