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Voix de la terre

Voix de la terre

Qui veut faire l’ange…

Voix de la terre Difficile d’y échapper ! Depuis quelques semaines, le football a envahi l’espace médiatique et focalise l’attention générale, quand les Diables s’en mêlent sans trop s’emmêler les crampons. La Coupe du Monde de foot, la plupart des gens en sont fous, mais quelques rares sujets se foutent complètement de regarder tous ces bipèdes ingambes courir dans tous les sens derrière un ballon. Ces illuminés-là préfèrent voir courir en toute liberté des quadrupèdes, leurs amis à quatre pattes, et tiennent absolument, déraisonnablement, à protéger les animaux domestiques. Contre qui ? Contre quoi ? Les abattoirs restent leurs cibles privilégiées, jusqu’à présent…
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La forte dose fait le poison, mais les petites doses répétées aussi

L’agriculture est à la base de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Les 4 bases en sont : la diversification, un bon revenu pour les agriculteurs, la qualité pour les consommateurs et le respect de l’environnement. Mais, les agriculteurs ont à peine ce qu’il faut pour vivre alors qu’ils devraient être les Rois puisqu’ils nous permettent de manger tous les jours. En ça, ils sont très courageux.

Plastique libère tant…

« Yam ! Bam ! Mon chat Splatch gît sur mon lit, a bouffé sa langue en buvant tout mon whisky. Quant à moi, peu dormi, vidé, brimé, j’ai dû dormir dans la gouttière, où j’ai eu un flash, en quatre couleurs… ». Depuis trente ans, la chanson sans queue ni tête de Plastic Bertrand plane pour nous, parmi ces airs entêtants qui éparpillent au vent les pensées du moment et finissent par polluer notre entendement. Ça plane aussi pour le plastique depuis un siècle : il n’a cessé de se diversifier et d’envahir le monde, au point d’être devenu aujourd’hui un de ses polluants majeurs ! L’agriculture aussi fait partie des gros consommateurs de plastiques en tous genres, pour le meilleur… et parfois pour le pire !

Chaîne d’escla-vache

«Toute chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible ! ». Cette phrase est pleine de bon sens et répond d’une logique élémentaire, ne trouvez-vous pas ? Elle a été citée cette semaine par le Commissaire Européen à l’Agriculture et au Développement Rural, Phil Hogan lui-même ! Il a poursuivi sa réflexion en ces termes : « Une chaîne d’approvisionnement alimentaire efficace et juste est une proposition équitable aujourd’hui, qui consiste à donner la parole aux sans voix. ».

Triches en friche

Les agriculteurs sont affublés de nombreux défauts, parfois réels, souvent légendaires. Ainsi, paraît-il, une large propension à tricher ferait partie de notre nature profonde ! Fausses déclarations, non-respect des règles, fraudes en tous genres… « Les cultos sont une belle bande de magouilleurs ! », me disait naguère un indépendant, lui-même condamné à payer une amende salée pour travail au noir. La récente « affaire » hypermédiatisée n’est pas venue redorer notre blason, on s’en doute. À force d’être sans cesse suspectés par tout le monde, un sentiment de culpabilité finit par nous faire douter de nous-mêmes. Sommes-nous quelque part des tricheurs, oui ou non ? Peu ou prou ? Oui sans doute, car comme dirait l’autre : qui vole un œuf au fipronil, vole un bœuf Viviba !

Le choix des lecteurs

Quand profit rime avec magouille

J’ai lu avec attention l’article de Marc Assin du 16 mars, intitulé « Bavure chez Veviba : qui va en baver » et je souhaite pousser encore plus loin la réflexion. Marc Assin écrit « poussé par une envie irrésistible de profit », c’est tout à fait juste ! Tout cela s’est produit car Veviba fonctionne suivant une méthode ultra-performante, superintensive mue par la cupidité de ses patrons qui n’ont pas hésité à employer des méthodes douteuses et malhonnêtes pour la satisfaire.

Enfin Pâques?

Après des années de carême, l’agriculture, et plus particulièrement son élevage laitier et viandeux, va-t-elle un jour voir, au bout du tunnel, une lumière pascale illuminer l’avenir ?

Ramener le boeuf à bon porc

Dans le cochon tout est bon, du grognon au jambon ! Dans la vache itou, bon du museau aux cuissots. Hélas, ces adages ne font plus du tout l’unanimité, et le désamour pour la viande ne cesse de prendre du poids, nourri par les malentendus, les méconnaissances, les campagnes de désinformation et surtout les scandales du style Veviba. Les abattoirs sont devenus des antres du diable sur lesquels se focalisent toutes les peurs, toutes les indignations, toute la défiance des consommateurs.

Bavure chez Veviba : qui va en baver?

Le bœuf s’est pris une baffe, une de plus, et celle-ci risque de faire mal, vraiment très mal ! Depuis trente ans, les scandales alimentaires se sivent à la queue leu leu : hormones de croissance, vache folle, dioxine, fipronil… Ils se ressemblent comme d’affreux frangins : à chaque fois, un maillon de la chaîne agro-alimentaire est pris la main dans le sac, poussé à la faute par son envie irrépressible de profit. Chaque fois, les médias en font leurs choux gras et toute la filière en paye les pots cassés, surtout les plus faibles, nous…