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Voix de la terre

Voix de la terre

Promesses sexennales et réalités peu sexy

Voix de la terre Six ans, c’est long et court à la fois. Dimanche 14 octobre, nous reviennent déjà les élections communales, le seul scrutin dans nos campagnes où les électeurs connaissent au plus près les prétendants, puisqu’ils font partie de leur entité, de leur village, de leur famille. D’un candidat aux élections, on dit qu’il « se présente », qu’il se fait connaître sous son meilleur jour, afin de séduire un maximum de votants en faveur de sa liste et de lui-même. Maquillages, babillages, déballages, abordages et sabordages font partie du folklore électoral local, constellé d’un million de promesses, trop belles et parfois trop naïves pour être tenues.
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Du local?!

Le Ministre Di Antonio recommande de manger « local », de privilégier les circuits courts !

Qui veut faire l’ange…

Difficile d’y échapper ! Depuis quelques semaines, le football a envahi l’espace médiatique et focalise l’attention générale, quand les Diables s’en mêlent sans trop s’emmêler les crampons. La Coupe du Monde de foot, la plupart des gens en sont fous, mais quelques rares sujets se foutent complètement de regarder tous ces bipèdes ingambes courir dans tous les sens derrière un ballon. Ces illuminés-là préfèrent voir courir en toute liberté des quadrupèdes, leurs amis à quatre pattes, et tiennent absolument, déraisonnablement, à protéger les animaux domestiques. Contre qui ? Contre quoi ? Les abattoirs restent leurs cibles privilégiées, jusqu’à présent…

Voir plus loin que le bout de son nez!

La Côte d’Ivoire va détruire 100.000 ha de cacaoyers, rapportait récemment la presse internationale. En cause : la recrudescence d’un virus, le « swollen shoot », qui fait des ravages et détruit la culture. Et que peut faire « l’homme-médecine » ? Pas grand-chose. Pas de produits phyto. Pas de biotechnologie. Juste éradiquer. En espérant pouvoir un jour replanter des variétés plus résistantes, dédommager les agriculteurs : 50.000 CFA /ha, ce qui fait… 76 €/ha.

Le choix des lecteurs

Votre cible doit être le consommateur, pas l’éleveur!

J’ai été chercheur, la remise en question fait partie intégrante de mon fonctionnement quotidien. Je suis père de famille, donc concerné par l’avenir. J’ai grandi et ai ma famille sur une île du pacifique, donc très concerné par le réchauffement.

Fenaison en saison close

« C’est juin qui fait les foins ! ». Dans nos régions, ce dicton est aussi vieux que l’agriculture, et n’a pris aucune ride en dix siècles. Il nous rappelle, dans sa sagesse éternelle, l’importance majeure des dernières semaines de printemps. Mai et juin conditionnent de manière décisive la plupart des récoltes de l’été : fourrages, prairies, céréales, plantes sarclées… La météo de cette année, chaude et humide, est détestable par ses orages violents, mais particulièrement favorable à la croissance des herbes. La fenaison débute sous d’excellents auspices. Comme on dit : « Y’a plus qu’à… ».

Bio-fertilité, je vous aime!

L’autre jour, nous discutions entre amis sur le sens des mots… qui changent de sens ! Ainsi par exemple du mot « pesticide ». Quand il n’existait pas de PPP (ce nouvel acronyme qui signifie Produit de Protection des Plantes), les parasites qui détruisaient les cultures étaient perçus comme la peste, ce genre de fléau contre lequel on ne pouvait rien faire.

Un métier surtout essentiel

Dans le cadre de la réforme des pensions, un cadastre des métiers pénibles est en pleine élaboration. La discussion fait rage ! Chaque profession semble revendiquer le droit, ou le privilège, de marquer des points afin d’être placé en bonne position pour bénéficier d’avantages sincèrement « mérités ». Pourtant, dans les rangs des parlementaires et des partenaires sociaux, quelques (trop rares) voix s’élèvent pour dénoncer ces tractations de marchands de tapis. Des critères plus constructifs, plus objectifs, mériteraient d’entrer en considération, par exemple le caractère indispensable d’un secteur d’activité, pour déterminer quels métiers mériteraient d’être vraiment protégés, depuis l’entrée en fonction du jeune aspirant, jusqu’à la retraite du vétéran.

Petit paysan

Depuis quelques années, les films et émissions télé qui explorent la galaxie paysanne agricole font florès. « Demain », « Qu’est-ce qu’on attend », « Les liberterres », « L’amour est dans le pré »…, mènent une approche convenue, laquelle caresse le public dans le sens du poil, le gratte derrière les oreilles et lui fait des mamours en lui proposant précisément ce que toutes ces bonnes gens en quête de bonne conscience souhaitent voir et écouter. « Petit paysan », quant à lui, présente un profil beaucoup plus nuancé. Le film de Hubert Charuel instruit les spectateurs de la dure réalité agricole et de son profond décalage, au sein d’un monde moderne totalement ignorant des vérités paysannes, et impitoyable dans sa bureaucratie omnisciente.