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Voix de la terre

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Collapsus «post-barnum»

Voix de la terre « La fin du monde est proche, repentez-vous ! ». Dans leur délire prosélyte insistant, les Témoins de Jéhovah agitent cette menace comme un épouvantail. Leur discours mystique, ou plutôt moustique, est assez drôle et nous fait sourire. L’annonce de la fin du monde est un peu le fonds de commerce des religions et des sectes, comme par exemple les « collapsologistes », apôtres du collapsus (effondrement) du genre humain. Digne d’un jeu de mots-croisés ou du scrabble, ce terme fait très sérieux, voire intellectuel. Il nous renvoie, nous autres éleveurs de bovins, à une pathologie aussi grave que spectaculaire, le « collapsus post-partum », quand une vache pousse sa matrice dehors, lors de son vêlage.
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Obsolescence

Les vieux gênent, aux yeux des jeunes. Ils sont lents, prudents, routiniers, et maîtrisent très mal les nouvelles technologies électroniques. En tant que presque vieux, je m’interroge : à quel âge est-on hors circuit dans sa carrière professionnelle ? 55, 60, 65 ans ? Voire moins, ou davantage ?

1 bœuf = 200 poulets

La viande n’a pas bonne presse, et c’est peu de le dire… Inutile de vous en tartiner une couche supplémentaire sur la tranche, vous l’avez déjà goûté ! Mais pourquoi donc ? Toutes sortes de raisons sont invoquées, plus ou moins justifiées, plus ou moins fallacieuses : santé des consommateurs, émission de gaz à effet de serre, gaspillages de ressources naturelles, destructions d’écosystèmes, bien-être animal. Est-ce devenu une fatalité ? Existe-t-il des pistes de réflexion susceptibles dégager des solutions durables pour l’agriculture de demain ?

Les années bonheurs, c’est quand?

C’était un vendredi comme les autres, non pas vraiment… C’était l’anniversaire d’une amie, 60ans. Réunion autour du verre de l’amitié, rires, bonne humeur et discussions. Comme le temps passe, tous et toutes y arrivent à leurs 60 balais ! Certains d’entre nous voient même arriver leurs 70 ans mais toujours gais et « bon pied, bon œil », l’âge leur est venu sans refroidir la jeunesse de leur cœur.

En mai, vote pour qui te plaît

En avril, les jours défilent ; en mai, on ne va pas chômer, et particulièrement les politiciens ! Les mauvaises langues affirment que les parlementaires ne travaillent que durant un mois tous les cinq ans. C’est le moment, c’est l’instant de faire le beau ! Les élections régionales, fédérales et européennes sont en effet programmées pour le 26 de ce mois. À Neufchâteau, on va même revoter pour les communales, le 16 juin : ils adorent jouer du gros crayon rouge, ces Chestrolais ! Quant à nous, électeurs lambda, il va falloir faire son choix entre des candidats de tous bords, lesquels vont s’efforcer de nous séduire, de nous surprendre, de nous convaincre…

Le choix des lecteurs

Alléluia, les sols ressuscitent!

Il n’y a rien de plus fort que l’idée, dit-on souvent. À force d’entendre que nos sols sont morts, même les agriculteurs finissent par le croire. Les hasards de la vie m’ont permis de faire de nombreuses analyses de l’activité biologique des sols. Je dis bien « mesurer et comparer » au contraire de ceux qui procèdent par allégation.

Le capital-terre

10, 20, 50.000 €? Combien vaut un hectare de terre ? Les prix se sont envolés depuis une dizaine d’années, dans toutes les régions wallonnes, de l’Ardenne à la Hesbaye, de la Gaume au Pays de Herve. Les vendeurs se réjouissent, tandis que les agriculteurs actifs se désespèrent de ce surenchérissement continu. Ailleurs dans le monde, la chasse aux terres est lancée, quitte à spolier et tuer les petits paysans, quitte à défricher des milliers d’hectares de forêts vierges. La terre devient une marchandise, et sa valeur d’échange est tout à fait déconnectée de sa valeur d’usage, principalement dans nos pays occidentaux très peuplés. Cette situation est nouvelle, et trahit bien la mentalité de notre société où l’argent est roi, car jamais auparavant dans l’histoire du monde, la terre n’a pris une telle valeur financière, aux dépens surtout de ses valeurs culturelles, sociales et sentimentales.

Vrais ou faux, les poissons d’avril courent toujours…

C’est connu : le premier avril, il faut se méfier des informations loufoques. Cette année, quelques jours avant le 1er avril, un ami vétérinaire me montre une info parue dans le dernier numéro de la revue professionnelle « Vétérinaria » : A la demande de son ministre, le CWBEA (Conseil wallon du bien-être des animaux) propose d’interdire le bocal rond pour les poissons rouges. Leur bonheur est dans l’aquarium à angles droits, paraît-il. C’est un problème important qui doit mobiliser toute l’énergie de notre excellence ministérielle. Incrédule, je souris en pensant « poisson d’avril ».

Impact de la faune sauvage sur les animaux d’élevage: des mesures publiques à prendre

Monsieur l’échevin de l’agriculture, Messieurs les élus locaux, Messieurs responsables à la DNF,

Nous, éleveurs de la commune de Saint-Hubert, avons décidé de vous interpeller suite à un problème qui nous préoccupe terriblement. L’impact de la faune sauvage, en particulier cervidés et sangliers, sur la santé de nos animaux d’élevage, bovins et moutons.