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Voix de la terre

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Nos amies les bêtes

Voix de la terre Nous ne sommes pas seuls, avec nos veaux, vaches moutons, cochons, couvées… ! Aux alentours de nos fermes, vivent toutes sortes d’animaux dits « sauvages », petits ou gros, discrets ou envahissants, banals ou surprenants. Ainsi, l’autre soir, j’ai pu observer une drôle de bestiole au pelage hirsute gris-roux, de la taille d’un gros chat. Sa longue queue était annelée, et sa tête présentait un masque de Zorro : un raton laveur ! Il s’est éloigné sans trop se presser, pas effarouché pour un sou, de sa démarche un peu pataude. Que faisait-il là, à des milliers de kilomètres de son Amérique d’origine ? Un bel animal, sans conteste ! Il paraît que son espèce est invasive, et impacte négativement nos écosystèmes. Il faut les dénoncer, les pourchasser, les éliminer. Haro sur les ratons ! Je pense plutôt qu’il faut vivre et laisser vivre nos amies les bêtes, qu’elles soient ratons laveurs, écureuils, chats sauvages, taupes, renards, sangliers, belettes, fouines, rats musqués, blaireaux, chevreuils, et toutes les autres…
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Félicitations au réalisateur!

Dans le cadre du Festival International du Film Francophone (FIFF), ce samedi, je suis allé voir le film « Au nom de la terre » au Caméo à Namur. N’étant pas un habitué de cinéma, j’ai été agréablement surpris de voir plus de cinquante mètres de file dans la rue pour cette projection. C’est heureux de voir que la société civile s’intéresse à cette problématique.

Nos briques et nos pierres

Carcasses de pierres alanguies aux larges façades décolorées, nos vieilles fermes dressent aujourd’hui leurs vastes silhouettes anachroniques au milieu d’habitations modernes aux lignes impertinentes. Parfois hélas devenues chancres ruraux, elles constituent les témoins d’un passé révolu, et s’effacent peu à peu des paysages intérieurs de nos villages, en même temps que les derniers agriculteurs. Autrefois lieux d’une intense vie familiale et sociale, elles semblent avoir perdu toute raison d’être avec la disparition de leurs occupants. Toute chaleur semble les avoir désertées depuis l’arrêt de leurs activités, vastes bâtisses silencieuses aux murs décrépis, aux toits avachis par le poids des ans et des regrets. Que vont-elles devenir ?

Collapsus «post-barnum»

« La fin du monde est proche, repentez-vous ! ». Dans leur délire prosélyte insistant, les Témoins de Jéhovah agitent cette menace comme un épouvantail. Leur discours mystique, ou plutôt moustique, est assez drôle et nous fait sourire. L’annonce de la fin du monde est un peu le fonds de commerce des religions et des sectes, comme par exemple les « collapsologistes », apôtres du collapsus (effondrement) du genre humain. Digne d’un jeu de mots-croisés ou du scrabble, ce terme fait très sérieux, voire intellectuel. Il nous renvoie, nous autres éleveurs de bovins, à une pathologie aussi grave que spectaculaire, le « collapsus post-partum », quand une vache pousse sa matrice dehors, lors de son vêlage.

Démocratie?

Chez les cochons, une gestation dure trois mois, trois semaines et trois jours, mon vétérinaire me l’a confirmé. Nos politiciens régionaux ont eu besoin d’un laps de temps fort comparable pour former le Gouvernement Wallon et celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce n’est pas étonnant, car le Parlement Wallon se trouve justement à Namur sur le site « du Grognon », je n’invente rien. Désormais copains comme cochons, PS, MR et Ecolo ont uni leur destinée et mis au monde une belle nichée de treize ministres, lesquels vont donc veiller sur nous au cours des cinq prochaines années. Dans le cochon, tout est bon : jambons, saucisses, côtelettes, lards et charcuteries. C’est un animal très propre sur lui, éminemment sympathique, qu’il soit rose, vert ou bleu, en tirelire ou en peluche. Nos ministres ont été choisis au terme d’un long processus démocratique, ou censé l’être. Mais peut-on parler chez nous de réelle « démocratie » ? Ne serait-ce pas plutôt de la « particratie » ?

Les agricultrices, ces «Femmes d’aujourd’hui»

Le magazine « Femmes d’aujourd’hui » se trouvait déjà sur la table de la cuisine de notre ferme quand j’étais enfant et y côtoyait « Le Sillon Belge ». Je suis fan et abonnée depuis toujours. Les articles que j’y lis m’interpellent, me rassurent, me font réfléchir ou m’instruisent. Vous comprendrez que je sois désarçonnée par le dernier paragraphe de l’article paru à la page 39 du numéro 33 d’août 2019 qui affirme en substance que le lait vendu en grandes surfaces est un lait issu de vaches maltraitées, bourrées aux hormones et aux antibiotiques.

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Depuis près de 10 ans, les techniques agroforestières accompagnent la prise en compte de besoins environnementaux, socio-économiques et paysagers du secteur agricole. Le soutien public à destination des acteurs les mettant en œuvre reste cependant faible. Il est urgent de reconnaître ces techniques comme des atouts agronomiques, climatiques, économiques, écologiques et paysagers, à l’instar de certaines régions ou pays voisins.

Les sanglots longs des nez longs

PPA, où t’es. Où t’es ? Où t’es ? La complainte des sangliers wallons n’en finit pas d’endeuiller nos forêts. Leur saga singulière s’éternise, et le périmètre de sécurité frôle nos hauts plateaux ardennais. Pauvres gorets gaumais ! Adieu pâtés, boudins, rillettes, petits salés, jambons et tête pressée, issus des cochons d’Étalle, Saint-Léger ou Rachecourt… Les plus à plaindre sont nos amis aux longs nez, malades de la peste : haro sur les Gaumais ! En vérité, les vrais coupables de l’épidémie seront-ils un jour identifiés ?

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Qui aime l’agriculture s’intéresse au sol, donc au sous-sol, jusqu’à la roche-mère. On passe de la pédologie à la géologie. L’étude des roches, c’est l’ADN qui explique l’évolution de la terre.