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Voix de la terre

Voix de la terre

Le Carnaval, et puis quoi…?

Voix de la terre Le dimanche gras, au Carnaval de Binche, les gilles déambulent en costume de fantaisie. Cette année, une cagnotte a choisi la vache Milka comme déguisement. Une cinquantaine de vaches ont dansé jusqu’à plus soif dans les rues de Binche. Une agricultrice me fait remarquer : « Au moins, celles-ci ne dépriment pas. Elles n’ont pas la honte du prix dérisoire qu’on donne aujourd’hui pour le lait. »
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Le mystère des prix

Arrivés à l’âge tendre des « pourquoi ? » et des « comment ? », les enfants nous posent parfois des questions très simples auxquelles il est compliqué de répondre. Ils mettent en lumière des interrogations tellement évidentes ! Des questionnements qui dépassent notre entendement et que nous éludons par confort ou aveuglement. Par exemple, que répondre à son petit-fils de six ans quand il vous demande, son billet bleu en guise d’étrenne à la main : « Qui est-ce qui invente les prix ? ».

Sangliers, Marc Assin, ma réponse...

Je donne suite à la voix de Marc Assin datée du 19 janvier dernier sur les sangliers. Ayant moi-même subi des dégâts de sangliers sur mon terrain, voici quelque temps, je suis allé voir les directeurs des chasses avoisinantes afin qu’ils interviennent dans la réparation de celui-ci. La réponse de l’un d’entre eux fut : «  Ce ne sont pas les miens, je n’en ai pas sur ma chasse. » L’autre, de bonne foi, est venu constater les dégâts, et m’a dit : «  Tu te fous de moi, pour quelques coups de groin, tu veux te faire de l’argent sur notre dos. »

Lobbies: l’en-vert du décor

On n’a de cesse de jeter la suspicion sur l’agriculture. Plus elle fait d’efforts et d’actions concrètes pour offrir toutes les garanties de qualité, de traçabilité, de responsabilité, plus son image se dégrade dans l’esprit du grand public.

Des tartines dans la terre pour faire pousser le blé!

Voici quelques jours, j’ai reçu une lettre remplie de jolis cadeaux. De charmantes personnes qui m’estiment beaucoup (sans me connaître) sont persuadées « que je vais participer au sauvetage de la planète par un don de 40 euros ou plus. »

Sangliers pluriels

Mes voisins sangliers sont très discrets… Ils ne sortent des bois qu’à la nuit tombée et s’en vont prendre un ver tous ensemble, un ver et ses nombreux petits frères qui grouillent dans les prairies. Ils s’installent au bar-gazon, jouent du museau en grognonnant et font la fête jusqu’au matin. Les traces de leurs libations sont bien visibles, car, comme dit le proverbe : « Cochons qui retournent la terre, font d’un pâtis une jachère ! » Les gros lurons hirsutes se gorgent de vers à la santé du fermier, cet éternel cochon payeur.

Le choix des lecteurs

La maladie des cultivateurs

À l’occasion du Nouvel An, les bons sentiments mènent grand train ! Tout le monde aime tout le monde, et chacun donne et reçoit des bons vœux par charretées entières. On sort son carnet d’adresses et son répertoire de téléphone pour prendre des nouvelles d’un vieil oncle, d’un ami d’enfance ou d’un ancien voisin, en espérant partager avec eux des confidences agréables, des moments de détente et de bonne humeur. Après de longs mois de silence, on court également le risque d’apprendre des nouvelles peu réjouissantes du style décès, maladie ou divorce. La vie est ainsi faite, avec ses belles et ses mauvaises surprises. J’en ai fait cette année l’amère et très interpellante expérience…

Un vœu pour 2018

Voilà, 2017 s’est éteinte. Elle peut se faire oublier. L’arrivée au pouvoir de l’inquiétant Trump, pour qui le réchauffement climatique n’est qu’une vaste blague ; la montée en puissance du belliqueux leader nord-coréen ; les affaires politiques belges nauséabondes ; les attentats meurtriers à répétition ; le nombre exponentiel de réfugiés politiques et climatiques. Tout cela nous laisse un goût amer.

IBR: disparition des engraisseurs occasionnels?

Afin de faire le point sur les changements réglementaires au niveau sanitaire en 2018, les marchands de bestiaux ont invité le Docteur Jean-Yves Houtain et Jean-Claude Collaux de l’Arsia ce 11 décembre au marché de Ciney.

L’agriculture sur grand écran

Cet automne, par deux fois, l’agriculture fut superbement traitée par de vrais cinéastes à destination du grand public. On sait que les agriculteurs ne sont pas tous des assidus des salles obscures, et qu’à l’automne, entre arrachages et semis, il y a souvent d’autres priorités. Rassurez-vous, vous pourrez les voir bientôt à la télévision. Mais parlons-en pour vous y faire penser.

2018: prêts pour le grand huit?

Dix-huit ans ! Le vingt-et-unième siècle a désormais atteint l’âge de la majorité, à défaut sans doute d’avoir mérité celui de la maturité, car l’époque où nous vivons se complaît dans l’adolescence, boutonneuse et chahutée, mal dans sa peau et caractérielle. L’année 2017, comme les précédentes, a été marquée par mille et une violences à travers le monde : terrorisme, guerres, déplacements de population, racisme…