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Voix de la terre

Voix de la terre

L’Europe toujours à l’heure des choix

Voix de la terre Le Commissaire Hogan aime-t-il l’agriculture européenne dont il a la charge ? J’en doute très fort. Il n’était d’ailleurs pas disponible pour répondre aux questions des agriculteurs reprises par les journalistes de « Questions à la Une » dont l’émission était diffusée le mercredi 8 novembre. Or, 1000 fermes disparaissent de nos campagnes chaque année en Belgique. A-t-il encore bonne conscience, ce triste Sir, quand il veut ignorer nos difficultés ? Pour moi, son attitude est tout à fait méprisable et ses projets libre-échangistes hors de propos, car tout travail mérite salaire, et ne doit pas seulement servir à nous rendre esclaves de la société de consommation.
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Végétarisme, végétalisme et véganisme: douce illusion ou hypocrisie?

Ces dernières années, nous avons vu fleurir sur les réseaux sociaux et dans la presse d’innombrables discussions opposant partisans et adversaires de la consommation de viande, voire de tout produit d’origine animale pour les véganes. Ces discussions de sourds débouchent rapidement sur des insultes, les premiers traitant les seconds d’idiots, ces derniers accusant les « viandards » ou les « charognards » d’être des assassins crapuleux, cancéreux et pollueurs. Stigmatisation, polarisation, généralisations, exagérations, démonstrations par les cas personnels. La plaie des débats.

Les engrais de ferme: or ou poison?

Jai lu avec attention l’article du Sillon Belge du 1er septembre concernant les modalités d’utilisation des engrais de ferme et ses innombrables contraintes. Je ne suis pas agriculteur, je côtoie le métier et le « vis » de près depuis ma naissance, mais cela reste un rêve inaccessible.

Les bonnes poires

Mon vétérinaire élève quelques moutons. L’autre jour, il avait des sacs d’aliments dans sa petite remorque, dont un sac d’épeautre. Il m’a montré la facture : 43 centimes/kg pour les aliments composés, 32 centimes/kg pour la céréale brute. J’ai sursauté, car mon voisin agriculteur m’a affirmé naguère avoir vendu sa récolte d’épeautre à ce négociant à 12,5 centimes/kg. Celui-ci s’est contenté d’ensacher le grain pour prendre une marge bénéficiaire de 156 % !

Un peu de rêve dans un monde de brutes

J’ai couru après le temps. En l’approchant, j’ai arraché de son long manteau un peu de velours. De ces quelques minutes volées, je profite pour ne rien foutre et rêver…

Amis des chevaux et de la nature, bonjour!

À l’heure ou bien des gens se plaignent parfois à tort, mais le plus souvent à bon escient, de devoir tirer sur les deux bouts pour vivre décemment, je les invite à participer au week-end du cheval initié, par la Région wallonne, son ministre de l’agriculture et la confédération Wallonie Bruxelles du cheval, les 7 et 8 octobre. Cet événement se passe à travers toute la Wallonie et je suis certaine qu’il doit y avoir un site à visiter près de chez vous. Profitez sans modération du calme et de la sérénité de la nature en compagnie de tous ces professionnels du monde équestre, impatient de vous faire partager leur passion.

Le choix des lecteurs

Pluie d’ici pour l’eau de là

Elle est partie en mai et n’est toujours pas revenue. L’an dernier, elle nous a quittés en juin, et s’est repointée timidement en janvier. Elle n’est restée chez nous que quatre mois, au final… « Elle », c’est l’eau de notre ruisseau, un vrai personnage, une sentinelle qui nous indique la hauteur des nappes phréatiques. Et malgré les pluies abondantes de ces derniers jours, rien ne coule ni ne pleure dans son triste lit, encombré d’herbes et de fleurs.

La mode est à l’inculture

Il y a 7.000 ans, l’homo-sapiens inventait l’agriculture. Il y a 10 ans, l’homo-écologicus inventait la permaculture. Aujourd’hui, l’homo-politicus instaure l’inculture.

Chair de poule…

Deux poules et un coq : mon vétérinaire m’a confié ces trois réfugiés, rescapés d’un massacre perpétré par Maître Goupil dans son poulailler. Reconnaissantes de les avoir sauvées, les deux poules nous offrent chaque jour un œuf ou deux, et le petit coq chante à tue-tête chaque matin sa joie d’être encore en vie. Ils ne connaissent pas leur chance, car des millions d’autres poules, moins favorisées par le destin, vivent des heures beaucoup plus sombres dans leurs poulaillers géants, au prise avec un renard fripon infiniment plus menaçant : Maître Fipronil, avatar de l’agro-industrie et de la chimie pharmaceutique. J’en ai la chair de poule !

La part des autres

La revue « Itinéraire bio » de ces mois de juillet-août, nous révèle que lorsque le consommateur dépense 100 € pour son alimentation, 8,2€ rémunèrent les producteurs. D’autre part, de ces 100€, sont issus 9,2 € de taxe. L’État touche donc, et ce de façon automatique, plus que le producteur, qui lui, doit éponger des coûts multiples pour engranger ces 8,2€ (matériel, bétail, aliments, soins, infrastructures, frais d’entreprises, foncier, contrôles, risques climatiques, crises alimentaires…, ceci en plus d’un travail physique et administratif des plus lourd, contraignant et parfois humiliant qui soit). Ces 8,2€, perçus par le producteur, produisent également pour l’État, d’autres taxes, par exemple sur le carburant et contributions sur les revenus.