Au bonheur des dames











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Quand on est attaché à l’agriculture, Libramont est incontournable. Il y a les objectifs précis et les retrouvailles au hasard des stands et des allées. Il y a aussi les rencontres fortuites. Ainsi, dans la surchauffe de cette édition 2018, Libramont en été m’a fait penser à Noël en hiver, mais avec un conte de fée à l’envers.

Les adultes grimacent à leurs démons, Louisa rit aux anges. Du haut de ses quelques mois, elle contemple le monde de ses grands yeux tout neufs, et babille ses commentaires dans sa langue bien à elle. Son papa a beau être traducteur et multilingue, sa maman magyarophone et germanophone, ils ne comprennent pas son langage, mais perçoivent tout le bien-être et le bonheur qui rayonnent de leur petite fille, comme d’un doux soleil de printemps.

La planète se réchauffe. Avec ce beau printemps et cet été, on se croirait dans le sud de la France, en Corse, en Italie… en Nouvelle-Calédonie !









Le Ministre Di Antonio recommande de manger « local », de privilégier les circuits courts !

Une voix sur la coupe du monde ! Il est vrai qu’on est bien loin de l’agriculture !

Difficile d’y échapper ! Depuis quelques semaines, le football a envahi l’espace médiatique et focalise l’attention générale, quand les Diables s’en mêlent sans trop s’emmêler les crampons. La Coupe du Monde de foot, la plupart des gens en sont fous, mais quelques rares sujets se foutent complètement de regarder tous ces bipèdes ingambes courir dans tous les sens derrière un ballon. Ces illuminés-là préfèrent voir courir en toute liberté des quadrupèdes, leurs amis à quatre pattes, et tiennent absolument, déraisonnablement, à protéger les animaux domestiques. Contre qui ? Contre quoi ? Les abattoirs restent leurs cibles privilégiées, jusqu’à présent…

La Côte d’Ivoire va détruire 100.000 ha de cacaoyers, rapportait récemment la presse internationale. En cause : la recrudescence d’un virus, le « swollen shoot », qui fait des ravages et détruit la culture. Et que peut faire « l’homme-médecine » ? Pas grand-chose. Pas de produits phyto. Pas de biotechnologie. Juste éradiquer. En espérant pouvoir un jour replanter des variétés plus résistantes, dédommager les agriculteurs : 50.000 CFA /ha, ce qui fait… 76 €/ha.

J’ai été chercheur, la remise en question fait partie intégrante de mon fonctionnement quotidien. Je suis père de famille, donc concerné par l’avenir. J’ai grandi et ai ma famille sur une île du pacifique, donc très concerné par le réchauffement.
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