Vingt-deux! V’là les poulets!











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Ah ! Vingt ans ! L’âge de toutes les promesses, la fleur de la jeunesse, le début de la sagesse… L’an prochain, l’Afsca va fêter cet anniversaire mythique : on n’a pas tous les jours 20 ans, ça vous arrive une fois seulement, ce jour-là passe trop vite, c’est pourquoi faut qu’on en profite ! Baptisée à la dioxine et biberonnée par la filière alimentaire, la bougresse a bien grandi, depuis tout ce temps. En beauté ? En sagesse ? Chacun est libre de son jugement. Il a fallu qu’elle s’adapte, qu’elle soigne son acné juvénile tenace, qu’elle se construise une image sans peur et sans reproche dans une société d’enfants gâtés, aux exigences en constante évolution. Elle a sanctifié l’inox ultrapropre, elle a cassé le naturel, mais celui-ci se venge et revient au galop. Les règles d’hygiène et de traçabilité se durcissent sans relâche, avec à la clef des contrôles renforcés, étagés tout au long de la filière, appliqués à la lettre de la fourche à l’assiette. Et pourtant…

Le sommet des éleveurs à Libramont, troisième du nom, n’a pas touché les nuages en termes d’assistance, au contraire des deux éditions précédentes. Ce 29 novembre 2018, pas mal de fermiers n’ont plus osé s’y risquer, car grimper un sommet, ça vous coupe les jambes quand une fois arrivé là-haut, la visite guidée vous fait découvrir un panorama décevant et vertigineux, après une marche forcée par des sentiers bavards jalonnés de beaux discours, convenus et ahurissants. Montesquieu a dit un jour : «

Il paraît que l’océan Atlantique n’a pas toujours existé. Selon les géologues, il s’est creusé au « Jurassique », il y a 150 millions d’années. Ce qui est sûr, c’est que le fossé entre les mentalités des deux côtés de l’Atlantique continue à se creuser.

Nourrir ses vaches de réforme et ses taurillons au foin séché en grange, complémenté d’aliments concentrés produits sur l’exploitation : voilà une méthode d’engraissement qui ne manque pas d’originalité ! La cellule « agriculture et terroir » du Parc Naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier parraine ce projet un peu fou et tellement sympathique, avec l’appui du laboratoire d’écologie des prairies de Michamps. Il s’agit là de démontrer qu’il est tout à fait rentable de sortir des sentiers battus, et dans la foulée, d’obtenir un produit susceptible de bénéficier du label « Qualité Différenciée ». Et justement, de labels, parlons-en ! Ont-ils toujours, comme la belle de Cadix, des grands yeux de velours qui invitent à l’amour ?

Le beaujolais nouveau est arrivé ! L’impénitent buveur de chicorée que je suis s’en soucie fort peu, mais l’opération marketing est remarquable dans sa conception et dans son animation. L’engouement pour les vins ne faiblit pas, au contraire ! Il y a de quoi jalouser les vignerons et toute la filière viticole, laquelle a développé un dynamisme exemplaire qui pourrait bien inspirer notre filière viande : un savoir-produire et un savoir-vendre dix fois plus efficace que le nôtre.







Depuis le retour de l’heure d’hiver, les soirées se sont considérablement allongées. Comment les meubler en attendant le retour des bêtes à l’étable ? Lire, écrire ou se distraire sur l’ordinateur ? Regarder la télévision ? Cette dernière occupation est de loin la plus pratiquée par la plupart des gens. Affalé dans son fauteuil, peinard le chat, le seul effort à fournir consiste à jouer de la zappette ! Et quelle émission affole-t-elle l’audimat chaque mardi soir ? Je vous le donne en mille ! L’Amour est dans le Pré, pardi…

Le 29 octobre, veille de la Toussaint, le quotidien le Soir sortait un scoop : « 2018 pourrait battre tous les records de sécheresse » Tiens donc, on n’avait pas remarqué. Le scoop, c’est que le record est détenu par l’année 1971. Il y a presque 50 ans. On l’avait oublié.


Voila déjà un bon bout de temps que l’on parle de la PPA dans les pays de l’Est, à ce jour elle est dans le Sud de la Gaume pays des trois frontières France et Grand Duché de Luxembourg.

Six ans, c’est long et court à la fois. Dimanche 14 octobre, nous reviennent déjà les élections communales, le seul scrutin dans nos campagnes où les électeurs connaissent au plus près les prétendants, puisqu’ils font partie de leur entité, de leur village, de leur famille. D’un candidat aux élections, on dit qu’il « se présente », qu’il se fait connaître sous son meilleur jour, afin de séduire un maximum de votants en faveur de sa liste et de lui-même. Maquillages, babillages, déballages, abordages et sabordages font partie du folklore électoral local, constellé d’un million de promesses, trop belles et parfois trop naïves pour être tenues.
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