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Un tien vaut mieux que deux tu l’auras

La semaine dernière, j’ai lu – en premier lieu – avec une grande admiration l’article concernant la nouvelle sucrerie à Seneffe. Les chiffres et les conditions, qui y sont énumérés, sont impressionnants et plein d’espoir.

Cependant, en seconde lecture de l’article, la vraie réalité nous saute aux yeux :

– sur un investissement total d’approximativement 330 millions d’Euros, il y a seulement environ 52 à 60 millions de capital propre venant des betteraviers actifs (parts sociales A, B et S). Les fonds propres sont donc seulement d’environ 17 %, ce qui est très bas ;

– l’endettement à acquitter est approximativement de 270 millions d’euros et ce paiement est prévu sur 15 ans, c’est-à-dire que chaque année 18 millions doivent être remboursés ou, en d’autres mots, 12 euros par tonne de betteraves ;...

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