Lettre ouverte à mesdames et messieurs les ministres et parlementaires: «Nous ne voulons plus nous taire!»











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« On va droit dans le mur ! »
Cette expression revient en boucle dans les discours et la dialectique déconcertante des écologistes. De quel mur s’agit-il ? Qui l’a construit ? Mystère. Il doit bien exister quelque part, puisqu’ils en parlent sans cesse… À les écouter, je l’imagine d’un noir opaque, haut et compact, tout hérissé de chevaux de frise, effroyable et mortel comme le mur de Berlin…

Madame Patate. C’est ce qui se dit à Bruxelles. Au parc Maximilien ? Que nenni ! Dans une exposition qui se tient actuellement dans un ancien moulin à vent sur la Commune d’Evere. Ce sont surtout les écoles de l’agglomération bruxelloise qui viennent à sa rencontre, pour enquêter sur son sort.

La FNCB n’accepte pas que le secteur de la viande bovine UE serve de nouveau de monnaie d’échange pour accélérer la conclusion d’un accord commercial global entre l’UE et le Mercosur. C’est pourtant de cela qu’il s’agit quand la Commission augmente son offre de nouveaux contingents d’importation au Mercosur de 70.000 à 100.000 tonnes de viande bovine.

Arrivés à l’âge tendre des « pourquoi ? » et des « comment ? », les enfants nous posent parfois des questions très simples auxquelles il est compliqué de répondre. Ils mettent en lumière des interrogations tellement évidentes ! Des questionnements qui dépassent notre entendement et que nous éludons par confort ou aveuglement. Par exemple, que répondre à son petit-fils de six ans quand il vous demande, son billet bleu en guise d’étrenne à la main : « Qui est-ce qui invente les prix ? ».

Je donne suite à la voix de Marc Assin datée du 19 janvier dernier sur les sangliers. Ayant moi-même subi des dégâts de sangliers sur mon terrain, voici quelque temps, je suis allé voir les directeurs des chasses avoisinantes afin qu’ils interviennent dans la réparation de celui-ci. La réponse de l’un d’entre eux fut : «







On n’a de cesse de jeter la suspicion sur l’agriculture. Plus elle fait d’efforts et d’actions concrètes pour offrir toutes les garanties de qualité, de traçabilité, de responsabilité, plus son image se dégrade dans l’esprit du grand public.

Voici quelques jours, j’ai reçu une lettre remplie de jolis cadeaux. De charmantes personnes qui m’estiment beaucoup (sans me connaître) sont persuadées « que je vais participer au sauvetage de la planète par un don de 40 euros ou plus. »

Mes voisins sangliers sont très discrets… Ils ne sortent des bois qu’à la nuit tombée et s’en vont prendre un ver tous ensemble, un ver et ses nombreux petits frères qui grouillent dans les prairies. Ils s’installent au bar-gazon, jouent du museau en grognonnant et font la fête jusqu’au matin. Les traces de leurs libations sont bien visibles, car, comme dit le proverbe : « Cochons qui retournent la terre, font d’un pâtis une jachère ! » Les gros lurons hirsutes se gorgent de vers à la santé du fermier, cet éternel cochon payeur.

À l’occasion du Nouvel An, les bons sentiments mènent grand train ! Tout le monde aime tout le monde, et chacun donne et reçoit des bons vœux par charretées entières. On sort son carnet d’adresses et son répertoire de téléphone pour prendre des nouvelles d’un vieil oncle, d’un ami d’enfance ou d’un ancien voisin, en espérant partager avec eux des confidences agréables, des moments de détente et de bonne humeur. Après de longs mois de silence, on court également le risque d’apprendre des nouvelles peu réjouissantes du style décès, maladie ou divorce. La vie est ainsi faite, avec ses belles et ses mauvaises surprises. J’en ai fait cette année l’amère et très interpellante expérience…

Voilà, 2017 s’est éteinte. Elle peut se faire oublier. L’arrivée au pouvoir de l’inquiétant Trump, pour qui le réchauffement climatique n’est qu’une vaste blague ; la montée en puissance du belliqueux leader nord-coréen ; les affaires politiques belges nauséabondes ; les attentats meurtriers à répétition ; le nombre exponentiel de réfugiés politiques et climatiques. Tout cela nous laisse un goût amer.
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