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Voix de la terre

Voix de la terre

Végétarisme, végétalisme et véganisme: douce illusion ou hypocrisie?

Voix de la terre Ces dernières années, nous avons vu fleurir sur les réseaux sociaux et dans la presse d’innombrables discussions opposant partisans et adversaires de la consommation de viande, voire de tout produit d’origine animale pour les véganes. Ces discussions de sourds débouchent rapidement sur des insultes, les premiers traitant les seconds d’idiots, ces derniers accusant les « viandards » ou les « charognards » d’être des assassins crapuleux, cancéreux et pollueurs. Stigmatisation, polarisation, généralisations, exagérations, démonstrations par les cas personnels. La plaie des débats.
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La foule aux yeux d’or

Alors, combien de visiteurs cette année à Libramont ? Cent nonante, deux cents, deux cent vingt mille ? Quel chiffre sera-t-il avancé fièrement, claironné haut et fort lorsque les derniers lampions de la grande fête estivale de l’agriculture se seront éteints ? Un nouveau record sera établi, nul doute à ce sujet, car l’événement, entre foins et moissons, rencontre un succès grandissant et ne cesse d’enfler démesurément.

Courage face aux…

Il la surnomme « Madame Bobo », « l’intello qui se la pète », « la feignasse de la ville »… « Il », c’est un agriculteur ; « elle », c’est une citadine venue finir ses jours dans la maison qui l’a vue naître et grandir jusqu’à l’âge de 18 ans, avant de partir étudier et habiter pendant 50 ans dans une grande ville.

Courage face aux ingrats!

Comme beaucoup d’agriculteurs, nous avons profité de la chaleur de la semaine passée pour faucher. Dimanche, après des heures de tracteurs nous rentrons tard dans la nuit pour décharger nos boules de préfanés. Mon compagnon reçoit un SMS : une dame du village a été dérangée dans son sommeil. Cette villageoise, d’origine citadine, dort la fenêtre ouverte et a été réveillée par les deux tracteurs revenant à charge. Malheur !

Le Manège de la Licorne

Un jour, ma petite-fille de dix ans m’a confié son grand secret : plus tard, quand elle sera grande, elle aimerait élever des poneys Highland « plein autour de la ferme ». Ses immenses yeux bleu myosotis pétillaient d’étincelles, tandis qu’elle me parlait de son futur « Manège de la Licorne » ! Elle n’est pas belle, la vie ? À quelques années de ma retraite, je viens de me découvrir un successeur potentiel ! Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Qu’importent les animaux, pourvu que nos prairies soient occupées !

Vachement mal informé

Dans son article « Vachement bio », de ce 26 mai, B.E., émet des considérations que je voudrais rectifier. « Tenir une Holstein à moins de 6.000 litres ne doit pas être très rentable ».

Le choix des lecteurs

La solitude du laboureur de fond

« Désespérément optimiste », ainsi me qualifie un ami agriculteur ! Lui-même semble avoir perdu la foi en son métier ; il vient quelquefois me trouver, pour remonter son moral défaillant. Je le vois souvent ces temps-ci, et dans sa conversation reviennent sans cesse les mots « crise », « harcèlement », « déprime », « suicide », etc. Pourtant, sa ferme modèle me semble très bien fonctionner. Alors, pourquoi sont-ils aujourd’hui si nombreux, comme lui, à exprimer une certaine fatigue du métier ? Pourquoi se complaisent-ils dans des sentiments négatifs ?

L’épiaison, c’est magique!

Comme souvent, cette année, je me suis rendu compte que les escourgeons étaient en épis, sans avoir pris le temps de les voir venir. Ils me surprendront donc toujours.

La main sur les terres

Le constat est atterrant : l’accaparement et la concentration de terres agricoles en peu de mains ne sont plus des thèmes qu’il faut associer uniquement aux pays de l’Hémisphère Sud. La gloutonnerie foncière dévore également l’UE !

Vachement bio

Récemment, je lisais dans le Sillon Belge un article sur l’avenir de la prairie en Wallonie. Ce qui m’avait frappé, c’était le fait que les éleveurs bio produisent moins de 6.000 litres de lait par vache. Or, j’ai toujours vu à la télévision que la majorité d’entre eux possèdent des Holsteins.

Au mieux que ça te goûte…

… au plus que ça te coûte ! C’est l’adage sans ambages du consommateur, le blues du mec qui n’a pas de flouze, tiraillé entre la tyrannie diabolique de ses papilles et la gestion étriquée de son portefeuille. L’industrie agro-alimentaire a résolu l’équation, en lui infligeant la tri-thérapie de la malbouffe bon marché : graisse, sucre et sel, trois ingrédients de base auxquels on l’a rendu accroc ! S’y ajoutent force édulcorants et exhausteurs de goût, qui cachent la misérable saveur de la plupart des matières premières agricoles, produites aujourd’hui par la « grosse culture », en quantité… industrielle !