«Les veaux sont rarement bien nourris!»

Au cours de son exposé, Léonard Théron est revenu sur deux enseignements issus du bilan Nutrinetic, soit le premier test sanguin de contrôle de la croissance et l’alimentation chez le veau !

Ce test est destiné aux éleveurs et aux engraisseurs pour connaître l’équilibre sanguin de la ration.

Au cours de cette étude, plusieurs molécules (albumine, urée, BHB…) présentes dans le sang ont ainsi été analysées afin de comprendre comment chaque individu a grandi. En fonction de la valorisation de l’aliment par le veau, ses barrières naturelles peuvent être différentes.

La courbe de l’albumine, soit la protéine sanguine du veau, est dans ce cas très informative. Chez nous, si l’on se réfère à la norme, on s’aperçoit que dans la plupart des exploitations testées, la ration des animaux n’est plus adaptée à leurs besoins entre 4 à 6 semaines de vie. Ce qui pourrait expliquer pourquoi nombreux sont les veaux à tomber malade durant cette période.

Du point de vue de l’urée, il faut savoir qu’un animal en excès d’azote l’élimine par l’urine, les voies fécales et la respiration. Les poumons sont donc le troisième émonctoire pour la substance. Et celle-ci est un substrat idéal au développement des bactéries… ce qui expose fatalement l’animal à des pathologies respiratoires. D’où l’importance de toujours adapter sa ration.

Tous ces éléments de croissance vont pouvoir ensuite être validés par la suite par le biais de périmètres thoracique, de toise…

Notons qu’une fois par an, l’éleveur peut utiliser les paramètres sanguins pour mesurer la résistance de se veaux (une fois par an) et ainsi savoir où il en est et ce qu’il peut éventuellement améliorer.

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