Benoît Cassart se dit inquiet de la désertion de nombre d’éleveurs aux marchés aux bestiaux. « Certains pensent que les marchés aux bestiaux sont inutiles car les bêtes sont chères et qu’il est facile de passer à côté pour négocier ses bovins. Or, en réalité, c’est là que l’on confronte l’offre et la demande pour in fine déterminer un prix qui sert à toux ceux qui font du commerce en parallèle. Il y a un rôle fondamental de ce point de vue mais aussi au niveau logistique. Quand on voit que la majorité des vaches noires sont abattues en Flandre, le marché reste un moyen écologique de rassembler les bêtes par rapport au groupement des transports ! »
« Les marchés permettent aussi aux éleveurs d’être en lien avec de nombreux opérateurs pour négocier la vente de leurs animaux, ce qui n’est pas le cas en ferme. Le poids de négociation par rapport au prix est donc meilleur. »
« De telles infrastructures sont importantes pour la Belgique, qui est un pays à vocation d’exportation, surtout en Wallonie au vu de la proportion de prairies obligées. La vocation est d’y produire des animaux maigres et les marchés sont un moyen de se mettre en contact avec des engraisseurs. »