Cultures

Au cours de cette semaine la majorité des parcelles de pomme de terre vont lever. Les pommes de terre sortent, les doryphores aussi.

Avec les mois d’avril et de mai 2021 très frais, caractérisés par des températures sous les normales de saison, la culture du colza d’hiver a démarré sa floraison au ralenti. D’abord dans le sec puis sous la pluie, la longue floraison se termine tardivement.

Les taux de liaison au sol 2020 viennent d’être envoyés par l’administration. À la réception du courrier, il est important de vérifier que les éléments suivants soient corrects : SAU, données du cheptel, échanges d’engrais de ferme. Dans le cas contraire, un recours peut être introduit. Les conseillers de Protect’eau peuvent vous accompagner dans la compréhension des données reprises dans votre courrier.

Les dernières feuilles des froments sont maintenant sorties sur l’entièreté des parcelles. La gaine commence à gonfler et nous observerons prochainement les premiers épis.

Le CIC estime que le commerce des céréales devrait connaître une hausse de 2 % par an jusqu’à 2025/2026. Un taux de croissance néanmoins plus faible que celui enregistré au cours des dernières années

Les négociateurs des trois institutions européennes ont constaté le 28 mai après trois journées d’intenses négociations leur incapacité à conclure un accord politique sur la future pac. Les discussions techniques vont reprendre en vue de finaliser les pourparlers avant la fin de ce mois de juin.

Le Cra-w, le CPL-Vegemar et le Carah invitent les agriculteurs intéressés à leurs visites d’essais variétaux de céréales conduits dans les conditions de l’agriculture biologique.

Bineuses et herses étrilles pourront bientôt être sorties dans les parcelles de betteraves et chicorées.

L’Irbab constate légère évolution de la population de pucerons par rapport à la semaine dernière. Les observations sont donc plus que jamais essentielles.

Depuis 2019, l’application de produit phyto doit se faire à l’aide de matériel réduisant la dérive de minimum 50 %. Il s’agit principalement de buses dont le pourcentage de réduction de la dérive peut être de 50, 75 ou 90 %. Nombre d’agriculteurs s’interrogent sur leur efficacité, surtout lors du désherbage des cultures de printemps. Pour faire le point sur les différents types de buses anti-dérive disponibles sur le marché, Protect’eau a synthétisé des résultats d’essais réalisés en betterave, pomme de terre et maïs.