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Voix de la terre

Voix de la terre

L’agriculture et la forêt au secours du climat

Voix de la terre C’est la semaine de la COP26. Les médias résonnent en chœur. Ils feront de même au Qatar, quand le football se jouera au pays des champions du monde des gaz à effet de serre, ceux qui émettent 30 tonnes de CO2 par habitant par an. C’est le double de l’Américain moyen (15 tonnes), quatre fois plus que le Belge, cinq fois plus que le Chinois, soixante fois plus que le Sénégalais. « Ainsi va le monde ! ».
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La terre à tout prix?

Des hommes soudés à leurs terres : l’agriculture tourne autour de cette dualité axiale, comme une toupie lancée follement dans la ronde des saisons. Tout le reste, – technologies, traditions, agronomie, socioculturel… –, vient gonfler le mouvement et entraîne les agriculteurs dans la danse, enlacés à leur ferme ! Cet axe double est fort malmené dans nos régions, miné dans ses fondements ! Les jeunes désertent la profession, et les « ressources humaines » se délitent comme peau de chagrin, tandis que les terres agricoles sont grignotées peu à peu par les autres activités du monde moderne, urbanisation et industrialisation. Que restera-t-il dans cent ans ?

Le loup et (ou) l’agneau

Mère-Grand et le Petit Chaperon rouge se terrent dans leur chaumière ; les Trois Petits Cochons aussi. Le loup est de retour ! Le petit agneau de la fable ne sait plus où se cacher, s’il ne veut être occis par le redoutable prédateur.

Duo magique ou infernal?

6 CO2 + 6 H2O ---> C6H12O6 + 6 O2. La photosynthèse tient du miracle ! Quand on y songe, notre biologie doit TOUT à cette « bête » réaction chimique réalisée dans les cellules végétales, grâce à la chlorophylle.

L’écologie, oui, l’écologisme, bof!

Ayant lu le billet de AB dans la Voix de la terre du 22 juillet, j’ai écouté et réécouté deux fois (sur YouTube) la conférence de Jean-Marc Jancovici : « Il était une fois l’énergie, le climat et la relance post-covid ». Elle mérite vraiment le détour. Outre l’analyse très explicite qu’en fait AB, je voudrais approfondir trois points essentiels : le nucléaire, l’agriculture et la déforestation.

Le choix des lecteurs

Ça plane pour nous?

Êtes-vous du genre « planificateur », ou du genre « accommodant » ? Cheval de labour équipé d’œillères, qui trace en force son sillon en ligne droite sur un champ aplani, ou poney de randonnée se jouant des obstacles, à l’aise sur les sentiers tortueux ? Tantôt l’un, tantôt l’autre, fort probablement…

Chaudière biomasse et puits de carbone

Le Sillon Belge du 8 juillet présentait l’inauguration d’une chaudière biomasse à Wanze. Les promoteurs du projet présentent cela comme une façon efficace de ne pas produire du CO2. Mais ne pas brûler cette biomasse mais l’enfouir dans la couche arable du sol afin de créer un puits de carbone en produisant de l’humus, ne serait-ce pas une meilleure façon pour ne pas produire de gaz à effet de serre, et ce à raison de 55.000 t de CO2 par an ?

Assurez-vous, qu’ils disaient…

Personne n’est à l’abri d’un accident… Et quand semblable mésaventure vous arrive, mieux vaut être « bien assuré », disent les sages et non les fous. Mais qu’est-ce au juste, qu’être « bien assuré » ? Existe-t-il des « bonnes » et des « mauvaises » assurances ? Pour s’éviter la ruine, ne risque-t-on pas de se ruiner en frais d’assurance, au final, si l’on veut être protégé contre tout et n’importe quoi ?

Dur dur d’être durable

N’est pas Greta Thunberg ou Adélaïde Charlier qui veut. Les plus fervents partisans de la transition écologique tirent une drôle de tête, quand il voit fleurir dans leur proche horizon d’immenses et magnifiques moulins à vent… Ils comprennent alors, révélation divine, les réticences virulentes et militantes des opposants à l’implantation d’un parc éolien dans leur voisinage. Les innocents points rouges disposés sur une carte sont devenus soudain d’écrasantes réalités, quand ces blanches marguerites cyclopéennes ont surgi de nulle part et font maintenant tourner leurs pétales démesurés, en de vastes mouvements hypnotiques. Sont-elles laides ? Sûrement pas ! Elles sont juste envahissantes, un rien angoissantes, et on se dit que plus jamais rien ne sera comme avant, dans notre univers familier. Dur dur d’être durable !