Viens on sème

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Voir l'offre d'abonnementDernièrement, tant la télévision que les journaux ont fait écho de l’incivilité grandissante de certains concernant les trouvailles faites dans les stations d’épuration. Ce n’est pas étonnant. Il suffit de voir ce qu’on doit ramasser le long des routes.
La semaine dernière, j’ai lu – en premier lieu – avec une grande admiration l’article concernant la nouvelle sucrerie à Seneffe. Les chiffres et les conditions, qui y sont énumérés, sont impressionnants et plein d’espoir.
Cependant, en seconde lecture de l’article, la vraie réalité nous saute aux yeux :
Bonne, ou mauvaise nouvelle ? Nous ne payerons pas de contributions sur les revenus déclarés de 2017, ceux-ci sont trop bas, deux fois inférieurs aux années précédentes. Faut-il se réjouir de se voir rembourser les versements anticipés, ainsi qu’un crédit d’impôt ? Certainement pas ! Ce résultat est tout simplement affligeant, consternant, désastreux ! Il signifie que, aux yeux du ministère des finances, nous avons travaillé en 2017 pour des cacahuètes ! Et 2018 s’annonce bien pire encore, sans que personne ne sonne le tocsin. Est-il temps de descendre nous-mêmes dans les rues et d’enfiler des gilets jaunes par-dessus nos salopettes vertes ?
Pour le secteur betteravier belge, le mois de janvier 2019 va être sacrément important et influencera certainement l’avenir de la betterave sucrière en Belgique.
Chatons, chiots, agneaux, veaux, poulains, poussins, canetons… : les animaux nouveaux nés nous attendrissent et donnent envie de les choyer, de les protéger. C’est plus fort que nous. Personne, à moins d’être psychopathe ou lobotomisé du cerveau, ne songerait à leur vouloir le moindre mal. Et pourtant… J’ai découvert l’impensable, dans la lecture d’un article consacré à un élevage industriel de chèvres laitières. Dès leur naissance, les chevreaux sont tués pour des raisons purement économiques, ou plutôt « sacrifiés », « euthanasiés », pour reprendre les euphémismes utilisés par le journaliste agricole. Seules les chevrettes sont conservées. Aïe, aïe ! Qu’en penseraient les enfants qui visitent les fermes pédagogiques enchantées, et prennent grand plaisir à caresser les petits biquets ?
Les fêtes de fin d’année sont traditionnellement l’occasion de donner et de recevoir les meilleurs souhaits qui soient. Nous allons récolter les bons vœux à pleines charretées, sans peut-être en apprécier toute leur signification. La nuit et le jour de Noël, nous baignerons dans une ambiance tout à fait particulière, où tout est douceur et bienveillance, où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et Paix sur Terre aux hommes de bonne volonté !
Les gilets jaunes se sont mobilisés à l’annonce d’une nouvelle taxe sur le diesel, au nom de l’écologie. Ils sont devenus la patate chaude du moment. Il est vrai que toucher au prix du carburant aujourd’hui, c’est comme toucher au prix du pain sous Louis XVI. Cela dit, en comptabilisant tous les prélèvements, des charges patronales à la TVA et aux accises, ce sont les 3/4 du revenu du travail qui passent, directement ou insidieusement, dans les caisses de l’État. Ils sont remontés contre les privilégiés du système, ce système qui fait pourtant rêver les migrants du monde entier.
La loi sur le bail à ferme est censée protéger le preneur contre tout abus ou contournement de la loi de la part du bailleur.
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