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Voix de la terre

Voix de la terre

La forte dose fait le poison, mais les petites doses répétées aussi

Voix de la terre L’agriculture est à la base de toutes les cultures, de toutes les civilisations. Les 4 bases en sont : la diversification, un bon revenu pour les agriculteurs, la qualité pour les consommateurs et le respect de l’environnement. Mais, les agriculteurs ont à peine ce qu’il faut pour vivre alors qu’ils devraient être les Rois puisqu’ils nous permettent de manger tous les jours. En ça, ils sont très courageux.
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Le Carnaval, et puis… le carême!

Dans nos pays de vieille culture judéo-chrétienne, les anciens savent que le Carnaval, ce n’est pas ducasse toute l’année, c’est le pain blanc avant le pain gris. C’est l’abondance avant l’abstinence. Et ce qui plane aujourd’hui sur les éleveurs, aussi bien pour la viande que le lait, ce n’est pas quarante jours de jeûne, c’est une crise socio-économique dont on ignore la durée.

Le Carnaval, et puis quoi…?

Le dimanche gras, au Carnaval de Binche, les gilles déambulent en costume de fantaisie. Cette année, une cagnotte a choisi la vache Milka comme déguisement. Une cinquantaine de vaches ont dansé jusqu’à plus soif dans les rues de Binche. Une agricultrice me fait remarquer : « Au moins, celles-ci ne dépriment pas. Elles n’ont pas la honte du prix dérisoire qu’on donne aujourd’hui pour le lait. »

Changer?

Je suis allergique aux changements, c’est là mon plus grand défaut. Je m’attache aux choses qui durent, à la routine, et crois dur comme fer que le mieux est assez souvent l’ennemi du bien. Dans un monde en perpétuelle mutation, je suis un anormal, un handicapé du système. Mon entourage en sourit, mais l’inertie apparente de mon comportement énerve tous ces gens qui tournent autour des agriculteurs, surtout les marchands de machines et d’équipements. Je suis l’élève le plus exécrable qui soit dans l’école capitaliste. Mais au final, détester les changements, est-ce vraiment un défaut ?

Brexit ou l’évolution d’un divorce

Après avoir beaucoup hésité, après avoir écouté le pour et le contre, les mauvaises langues, elle a décidé de divorcer. Il s’en est fallu de peu qu’elle reste, reconnaissons-le.

Pourtant, c’est elle qui avait voulu convoler, il y a bien longtemps déjà. Winston, l’homme au cigare et aux doigts en V, lui avait dit : «  If you can’t beat them, join them.  »

Le choix des lecteurs

Sécurité malsaine?

Le 21 janvier, sur la 1ère RTBF, à 11h, avait lieu un débat initié par un article du Vif qui responsabilisait l’excès de sécurité de la chaîne alimentaire dans l’explosion des cas d’asthme et d’allergie en tous genres. Sans entrer dans les détails, pour l’immunologue Fabrice Bureau, l’excès d’hygiène corporel, dans l’habitation et surtout dans l’alimentation serait à l’origine de l’amplification catastrophique des allergies.

Désigné coupable

Chers amis de l’environnement, chers amateurs de bonne nourriture, vous qui, contrairement aux générations précédentes, n’avez jamais eu faim, comment osez-vous regarder les agriculteurs d’un si mauvais œil ?

Le carnaval des cents papiers

La saison des carnavals bat son plein un peu partout en Wallonie ! Cortèges colorés et musiques endiablées déversent leur entrain contagieux et déguisent la grisaille hivernale en ciel de fête. Chez les agriculteurs, la saison des (carna)veaux est bien lancée dans les élevages bovins ; elle coïncide avec la « saison des cent papiers » : listing TVA, eaux usées…, et bien entendu l’importantissime déclaration PAC de superficie. Et pour celle-ci, cette année, finis les papiers, justement ! Tout doit être réalisé par voie informatique : nous sommes devenus des « sans papiers » !

Le cauchemar d’une reprise ISA

Jeune agricultrice de 27 ans, l’agriculture a toujours été pour moi une passion, et c’est une évidence pour moi de continuer aujourd’hui dans ce domaine. J’ai repris la moitié de l’exploitation familiale à titre principal en mars 2015 sous la législation ISA. J’y élève des BBB et produis des cultures pour nourrir mon bétail. Je vous fais part de mon histoire lors de ma reprise… où j’ai eu d’énormes surprises !

Locavorisme

L’espagnol et le français sont deux langues latines qui partagent de nombreuses racines, mais pas toutes ! Il existe des mots fort semblables qui n’ont pas du tout la même signification, un peu comme des « faux amis », présents également dans l’anglais. Ainsi, en espagnol, « loco » veut dire « fou », et son féminin « loca » signifie « folle ». Et quand j’entends parler de « locavore » (qui consomme local), je ne peux m’empêcher de penser au « loca » espagnol, et mon locavore devient un mangeur de folle…