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Voix de la terre

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Comment les firmes phytopharmaceutiques nous contrôlent, nous infantilisent ou nous prennent pour des c…

Voix de la terre Ces jours de pluie, je réfléchis. Quel traitement fongicide pour les froments à la dernière feuille ? 2020 était la dernière année pour l’Opus/epoxiconazole, alors je choisis la nouveauté de BASF en 19 lettres, mefentrifluconazole. J’aime les solutions simples où je peux moi-même combiner une juste proportion entre triazole(s), strombilurine, carboxamide (SDHI) selon les variétés en place et les conditions météo. Oui, notre ferme pratique une agriculture raisonnée et raisonnable.
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Où sont les femmes?

Ursula n’en revient toujours pas ! Lors de la rencontre Union Européenne-Turquie, le Belge Michel et l’Ottoman Erdogan se sont octroyé les deux seuls fauteuils disponibles, tels deux gros pachas sur leur trône, la reléguant au sofa surbaissé, en position inconfortable et humiliante, éloignée des deux « mecs », corps crispé et cou tordu pour suivre la conversation. La « légendaire » galanterie des mâles politiques n’a pas failli à sa réputation… En 2021!!

Les fermiers du week-end

On les appelle « agriculteurs à titre complémentaire » ou « à temps partiel ». Je préfère dire « fermiers du week-end » ! Fiers comme des rois, ils s’occupent de leur exploitation agricole les samedi, dimanche, jours de congé, bien souvent chaque soirée et chaque matin, avant et après le turbin. Ce sont tous des passionnés, des amoureux de la terre et des animaux, du travail en plein air et des activités agricoles. Le rendement financier de leur second métier est fort réduit, le plus souvent. Qu’à cela ne tienne, leurs motivations sont ailleurs ! Qui sont-ils ? Ne seront-ils pas les paysans de demain ?

Non, non, rien n’a changé

Jeudi soir, après avoir lu et relu les articles du Sillon Belge, mon ami Armand m’a téléphoné longuement au sujet de la manifestation agricole du 23 mars 1971. Il était à la fois content et triste. Content d’avoir vu son témoignage couché sur papier, triste de n’avoir trouvé nulle part dans la presse non agricole, des échos de ce cinquantième anniversaire. Les gens oublient très vite… Ce fut pourtant une date charnière, la fin d’un monde, le chant du cygne de la paysannerie. Selon lui, cette flambée de colère n’a rien amené de bon, au final. Elle a surtout servi de révélateur d’un changement de société, d’une mutation inéluctable à l’œuvre dans nos campagnes depuis la fin de la Guerre 40-45.

Le choix des lecteurs

Quel futur pour l’énergie éolienne domestique?

Lettre ouverte au ministre Philippe Henry: Il y a 40 ans, le recours à l’éolien et au solaire était une façon du citoyen lambda de répondre aux deux crises pétrolières, à savoir produire de l’électricité chez soi. Là où le vent le permet, il était envisageable d’obtenir un permis communal d’implantation pour une éolienne domestique. Mais les choses ont changé entre-temps, semble-t-il.

Gâchis parmentier

Humeur morose ? Moral dans les chaussettes ? Besoin d’un bon coup de boost pour retrouver le sourire ? Regardez donc le dessin animé « Petite patate » sur Youtube ! « The amazing patate show » me fait à chaque fois bien rigoler ! Je sais, c’est idiot ; j’ai passé l’âge… Je l’ai écouté l’autre jour pour me remettre d’aplomb, après avoir regardé l’émission « Investigation » sur la RTBF, consacrée aux usines à pommes de terre du Hainaut. « Frites surgelées, un univers impitoyable ! ». On se serait cru dans un roman de Zola, nimbé d’une forte odeur de fric et de friture. Antoine Parmentier, le Monsieur « Patates » français du 18e siècle, l’aurait trouvé bien bonne mais un peu grasse à digérer, sans aucun doute !

CO2, c’est odieux?

« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » disait Nicolas Boileau au 17e siècle. Au 21e siècle, ce brave monsieur peinerait à appliquer sa maxime, si on lui demandait de donner son avis sur la problématique des gaz à effet de serre. Deux intervenants s’y sont essayés dans « Voix de la Terre » du Sillon Belge : « Climat et CO2, une vaste escroquerie ! »(25 février) et en réponse sur le même sujet : « Une mise au point s’impose » (4 mars). J’ai lu et relu ces deux articles en miroir, trois fois chacun. Avec l’âge, je deviens biesse, c’est sûr, car ces avalanches de chiffres et ces litanies de phrases m’ont laissé perplexe et peu convaincu.

Comète et corona: mise en abyme

Si ma grand-mère -une impatiente née en 1900- vivait encore aujourd’hui, elle dirait à coup sûr du coronavirus qu’on en parle « autant que de l’étoile à queue ».