TVA sur les engrais: de 12% à 6%?











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Dans le cadre d’une récente journée d’étude, la section provinciale liégeoise de l’Union des agricultrices wallonnes avait invité Anne-Simone Parent, pédiatre-endocrinologue à l’ULiège, en vue d’aborder la délicate question des perturbateurs endocriniens et de leur influence sur notre santé.

De toute évidence, le réchauffement climatique nous avait oubliés durant les premiers jours de décembre… Il était sans doute trop occupé ailleurs, à faire fondre la banquise du Pôle Nord, les glaciers des Alpes et des Andes, sans oublier les pergélisols en Sibérie. Chez nous, la météo nous a gratifiés d’une semaine de Saint-Nicolas tout à fait classique, avec des températures aux alentours de zéro degré et de sporadiques chutes de neige. Les vaches ont rejoint leur étable depuis la Saint Martin, et nos vieux chats ne quittent plus leur coussin au coin du feu. Les jours sont très courts ce mois-ci, mais à partir de la Sainte-Luce (13 décembre), ils croissent paraît-il du « saut d’une puce », car le soleil se couche un peu plus tard chaque fin d’après-midi.

Qui aborde l’agriculture s’intéresse aux sciences « BCBG », l’acronyme signifiant ici « Botanique-Chimie-Biologie-Génétique ». Le point commun entre ces quatre sciences, c’est l’ADN. Cet acronyme-là, tout le monde le connaît. Il n’est pas une série policière où l’on ne parle pas de trace d’ADN. Même notre bon roi Albert II en sait quelque chose…

J’écris aujourd’hui car j’ai besoin de savoir… Besoin de savoir de quels droits nos dirigeants et les grandes surfaces nous sacrifient de la sorte ? À quels moments se sont-ils dit que nous pouvions travailler pour rien ? Qui fait encore ça en 2021 à part le monde agricole ? Pourquoi sommes nous sans cesse la variable d’ajustement ?

Suite à la crise sans fin dans le secteur sucrier et le prix non rémunérateur pour la culture de betterave, un groupement est né du fruit de la réflexion d’une vingtaine d’agriculteurs. Son objectif est d’unir les planteurs afin d’avoir, ensemble, un mot à dire et un poids certain dans les négociations pour obtenir un prix rémunérateur de 38 euros/tonne de prix de base pour la culture de betteraves.







S’il existait un festival des manifestations, la Belgique serait sans doute nominée aux Oscars de la diversité et du rythme effréné de ces événements chez nous. Il faut croire que le Belge n’est jamais content ! Quand ce n’est pas la police, ce sont les chauffeurs de taxi, le secteur médical, la communauté LGBTQIA+, les défenseurs de l’environnement, les étudiants, les syndicats de travailleurs, les sans-papiers, les antivax, les anti-masques, les anti-ceci, les anti-cela…, sans oublier les agriculteurs, évidemment. Chacun s’y retrouve un jour, tout le monde s’y perd toujours. Les messages et revendications pleuvent en déluges et se mélangent en une bouillie incompréhensible : trop de manifs tuent les manifs, et les demandes légitimes se noient dans un fatras de demandes parfois opposées les unes aux autres. Comment s’y retrouver ?

Chacun lit un bouquin ou regarde un film avec ses propres yeux, selon sa nature et son vécu. Chacun développe ainsi son propre ressenti, et lorsque dix personnes vous expliquent ce qu’ils ont retenu d’un seul et même film, on a parfois l’impression qu’ils ont vu des choses différentes. J’ai pu l’observer en écoutant des commentaires fort divergents à propos du film « Au nom de la terre » (RTBF, lundi 15 novembre), selon que l’on soit agriculteur ou non, citadin ou campagnard, jeune ou âgé…

C’est la semaine de la COP26. Les médias résonnent en chœur. Ils feront de même au Qatar, quand le football se jouera au pays des champions du monde des gaz à effet de serre, ceux qui émettent 30 tonnes de CO2 par habitant par an. C’est le double de l’Américain moyen (15 tonnes), quatre fois plus que le Belge, cinq fois plus que le Chinois, soixante fois plus que le Sénégalais. « Ainsi va le monde ! ».

Les agriculteurs sont pragmatiques, et comme Saint Thomas, ne croient que ce qu’ils touchent du doigt. Le réchauffement climatique, par exemple, est resté longtemps pour nous une abstraction, un concept désincarné, un monstre du Loch Ness un peu mythique qui ondulait sous la surface de nos préoccupations. Sécheresses et inondations sont venues jeter un coup d’éclairage insistant sur une crise tangible aux multiples visages, lesquels perdent leur masque un par un et dévoilent leurs grimaces. La transition énergétique, devenue incontournable, entraînera des changements profonds et la remise en question de nos modèles agricoles. Ainsi, en cet automne de COP26, nous sommes mordus bien concrètement par la hausse insensée des engrais azotés. Ceux-ci, très énergivores dans leur fabrication, deviendront peut-être -sans doute ?- un jour impayables, financièrement et écologiquement. Quelles seront les alternatives ?

Chaque année, novembre joue avec les contrastes et peint le monde en clair-obscur. Les nuits s’allongent à vue d’œil, tandis qu’en journée, le soleil joue à cache-cache entre brouillards et nuages. Pas pressé de travailler, l’astre du jour émerge durant l’après-midi et se montre l’espace de quelques heures : la campagne alors s’enflamme et brille de tous ses arbres, drapés d’ors et de fauves ! Ces moments de magie lumineuse nous font oublier quelques instants combien le onzième mois peut être terne et ennuyeux. Mais pour nous distraire cette année, l’actualité nous propose la COP 26. Déjà 26 ! Celle-ci attire tous les regards et vient donner quelques couleurs à notre quotidien, « le réchauffer » serait une expression malheureuse… À l’image des éditions précédentes, la grand-messe du climat se veut cette fois encore
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