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Voix de la terre

Voix de la terre

Le fameux rapport Carbone/Azote

Voix de la terre Comme c’est curieux : pendant 50 ans, on n’a juré que par l’azote, le grand vecteur de productivité, et le carbone laissait fort indifférent. Depuis peu, c’est le contraire !
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Ceux qui remettent en question le cadre scientifique alimentent le populisme

Avez-vous confiance en la science ? Plus précisément, avez-vous confiance en les scientifiques qui garantissent la sécurité de notre eau potable, de la nourriture pour les bébés ou des médicaments ? Bien que cela puisse sembler absurde, c’est précisément la question à laquelle certains font face aujourd’hui.

Rosa, Rosier, Rosam…

Que ceci reste entre nous mais je n’ai eu besoin, ni de Virgile, ni de Jacques Brel, pour décliner Rosa, Rosier à toutes les sauces. Et comme pour toutes les entreprises, pardon, pour tous les rosiers, les plus belles fleurs ne s’interdisent pas les épines.

À quel saint se vouer?

Qui croit encore au bon dieu et à ses saints, dans notre société matérialiste où la spiritualité s’exerce surtout pour augmenter ses profits, et se chercher mille et un plaisirs terrestres ? Chez nous, la religion a perdu son attrait irrésistible, et ne pilote plus notre monde. Chez nous non, mais ailleurs ? Juifs et musulmans s’étripent sauvagement au Proche-Orient ; orthodoxes ukrainiens et russes s’écharpent pour de petits bouts de territoire, et la paix ne sait plus à quel saint se vouer, si ce n’est à Sainte Rita, patronne des causes désespérées. Rien n’est simple, et les solutions imaginées créent sans fin de nouveaux conflits, de toutes natures.

Le choix des lecteurs

Chère nourriture…

Les salles d’attente portent bien leur nom, surtout dans les hôpitaux… L’horaire des rendez-vous est rarement respecté, et le médecin spécialiste vous fait parfois languir une heure et demie au long avant de vous recevoir. Alors, on attend dans la salle d’attente, en compagnie d’autres attendants, d’autres patients qui patientent, et tuent le temps comme ils peuvent, en espérant vaguement que le temps ne va pas les tuer avant d’être auscultés. Les jeunes se plongent illico presto dans l’adoration béate de leur smartphone, yeux dans les yeux, et jouent des pouces à toute vitesse. Les moins jeunes et les plus vieux lisent un magazine qui traîne sur une table, ou nouent une conversation avec leur voisin-voisine ; ils racontent volontiers leur vie à un parfait étranger, réceptacle idéal pour épancher ses états d’âme.

Bruxelles aux deux visages

Depuis toujours, les gens des villes regardent les campagnes de deux façons ; il en est qui prétendent savoir comment doit aller le monde, et qui prennent volontiers la posture du mépris, puis d’autres, qui prennent le chemin de la rencontre, et qui ne demandent qu’à apprendre.

Hold-up sur les terres agricoles

Attirés par ce titre aguicheur, peut-être avez-vous regardé ce 6 septembre «Investigation», sur RTBF ? Ce genre d'émission laisse toujours les téléspectateurs avertis sur leur faim. La problèmatique est développée dans les grandes lignes, et on devine des coupures ici et là, lors des interviews des acteurs de terrains. L'agriculture s'étale sur un vaste domaine, fort méconnu de toute évidence. Sans doute était-il trop fastidieux d'expliquer en détail les subtilités d'un bail à ferme ou d'un contrat de culture, par exemple ; trop rébarbatif et compliqué de démonter les arcanes de ces puissantes sociétés de gestion agricole, de quelle manière éhontée elles captent nos indemnités PAC sans trop émouvoir nos politiciens. On devine le côté téléguidé et simplifié de l'enquête, menée par des journalistes aux idées préconçues, étrangers à notre métier, pas du tout imprégnés par la mentalité paysanne et qui jettent allègrement le bébé avec l'eau du bain.