Le critère «Cellules»: pourquoi ne pas le supprimer?

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Voir l'offre d'abonnementParodier la tirade ridicule de Nabila n’est pas tellement stupide, afin de rappeler avec humour combien l’eau reste un paramètre important dans nos vies, au même titre que l’énergie et la nourriture. Nous-mêmes oublions trop vite combien certaines denrées sont indispensables, et ne figurent pas à bonne hauteur sur notre échelle des valeurs. Nos sociétés modernes souffrent d’une fâcheuse propension à se déconnecter des réalités terre à terre, à se noyer dans les torrents de bêtises diffusées par les médias et les réseaux sociaux. Pourtant, quand l’eau vient à manquer, ou au contraire se met à sortir des fleuves, tout le monde pleurniche. « Non mais à l’eau, quoi ! ».
Quand notre fils aîné était tout petiot, il revint un jour de l’école gardienne fort joyeux, avec l’histoire de « David contre Goldorak » racontée par son institutrice. Il avait confondu le Goliath de l’Ancien Testament et le Goldorak de son dessin animé préféré, le « formidable robot des temps nouveaux », en lutte avec Actarus contre l’empire Vega. On avait bien ri ! J’y resonge aujourd’hui en écoutant et en lisant les nombreuses réactions qui n’ont pas manqué de fuser à propos de la « Voix de la Terre », exprimée par cette chère Charlotte à l’aide de ma plume.
C’est toujours avec curiosité que nous observons comment le monde agricole est perçu par ceux qui n’en sont pas.
Je souhaite réagir à l’article de Marc Assin du 17 novembre « Maxi-statut, mini-pension ». Marc Assin se trompe de cible en s’en prenant aux politiciens, aux syndicats et notamment l’Union des Agricultrices Wallonnes.
Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de la Coupe du Monde de Football qui vient de débuter, cette outrageuse « coupe de l’immonde, Qatar-strophique ». Malgré tout le mal qu’on en dit, à tort ou à raison, je souhaite sincèrement bien du plaisir aux amateurs de foot ! Quant à moi, un autre événement a retenu mon attention ces jours-ci : huit milliards d’êtres humains peuplent la Terre depuis ce 15 novembre 2022, selon les estimations de l’ONU !
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai pu prendre connaissance du courrier de Marc Assin relatant l’histoire de Charlotte (à lire ici). Je comprends sa déception mais je souhaiterais souligner ici la nécessité de ne pas mélanger les débats et d’éviter de tirer des conclusions hâtives et erronées.
Je lis l’article paru dans le Sillon Belge du 27 octobre rapportant des questions parlementaires posées à la Ministre Céline Tellier au sujet des dégâts occasionnés aux cultures par les corvidés et je souhaite réagir.
Chacun a voix au chapitre, pour râler et dénoncer ce qu’il considère comme des injustices. Certains se taisent toute leur vie et encaissent : leurs gémissements ne sont que murmures, et personne ne les écoute jamais. Parfois, sur le tard, ces voix ténues prennent soudain du volume et crient leur révolte. Des voix de la terre, par exemple…
Toussaint et Jour des Morts sont moins tristes qu’il n’y paraît, car célébrer les défunts donne aux vivants une belle occasion de se rencontrer et fraterniser, lors des offices religieux, sur le parvis de l’église ou dans les allées des cimetières. On se bise et on papote en famille ; on discute entre amis ; on taille une bavette au bord des tombes, sans manquer le moins du monde de respect pour nos chers disparus. De quoi parle-t-on ? De la pluie -qui a manqué en été- et du beau temps -un rien trop chaud pour la saison, mais qui fait pousser les herbes-. On s’intéresse à la santé de son interlocuteur ; on prend des nouvelles de la famille. On parle de tout et de rien ; on blague et on rit -jaune- d’une actualité qui a pris des allures d’Halloween au quotidien, avec un croque-mitaine russe et sa menace nucléaire, un coût des énergies terrifiant, la trouille de voir nos carrosses transformés en citrouilles…
Permettez-moi de vous poser une question toute simple : quelle molécule industrielle de synthèse retrouve-t-on dans toutes les eaux de surface, partout dans le monde, de l’Arctique à l’Antarctique ? La plupart des personnes interrogées répondront à l’unisson : le glyphosate ! Les bien-pensants écologistes citeront aussi le DDT (insecticide organochloré), les organophosphorés, les carbamates, etc. TOUS pointeront du doigt des produits employés en agriculture, et ils auront TOUT faux ! Car cette fameuse molécule présente absolument partout dans les rivières de tous les continents, n’est autre que le « bête » paracétamol ! Ces lustucrus l’eussent-ils cru??
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