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Cependant, les défis qui pèsent sur les modèles et pratiques agricoles sont nombreux. Nul n’ignore l’impact du changement climatique sur le rendement des cultures, l’appauvrissement des sols lié à certaines pratiques agricoles industrielles, la réduction dramatique de la biodiversité et les risques qu’elle fait peser sur la richesse des écosystèmes, la défiance du grand public vis-à-vis de méthodes agriculturales mal comprises…
Après plusieurs années de sécheresses estivales, allons-nous revivre un été bien belge, arrosé d’averses en juin, trempé de draches nationales en juillet et chahuté d’orages en août ? Rendez-vous dans trois mois pour répondre à cette question ! L’eau du ciel est une denrée vitale pour l’agriculture, un facteur limitant, un paramètre essentiel. Dans nos régions maritimes tempérées, aux cieux souvent encombrés de nuages, qui aurait imaginé ces périodes sèches à répétition ? L’or bleu est l’objet de stratégies politiques et financières ; enjeu économique majeur, il prend chaque année davantage de valeur et fait l’objet de spéculations financières, fort discutables.
Ces jours de pluie, je réfléchis. Quel traitement fongicide pour les froments à la dernière feuille ? 2020 était la dernière année pour l’Opus/epoxiconazole, alors je choisis la nouveauté de BASF en 19 lettres, mefentrifluconazole. J’aime les solutions simples où je peux moi-même combiner une juste proportion entre triazole(s), strombilurine, carboxamide (SDHI) selon les variétés en place et les conditions météo. Oui, notre ferme pratique une agriculture raisonnée et raisonnable.
« Du pain et des jeux ! ». Voici deux mille ans, les Romains avaient déjà compris comment tenir en laisse leur plèbe turbulente : lui donner à manger, et le distraire par toutes sortes d’amusements ! Le concept n’a pas pris une ride en vingt siècles, dans un monde où tout se mélange : l’essentiel et le futile, l’indispensable et le superflu, les choses sérieuses et les bêtises. L’émission de téléréalité Koh Lanta doit son succès au reflet fidèle de notre société qu’elle nous renvoie, où les coups fourrés sont permis pour ne pas être éliminé et rester en course. Le mérite et la valeur humaine perdent leur importance, au profit de manipulations, de mensonges et autres « stratégies », sur fond de compétitions innocentes dans un environnement de vacances à la mer, tenues légères et sable blanc, coquillages et crustacés. Les spectateurs s’identifient aux concurrents, tant la survie sur le camp ressemble à leur vie de tous les jours, avec ses blessures, ses abandons, ses évictions, ses jeux de rôle pas toujours drôles, et à la fin, il n’en restera qu’un…
Les États membres de la Communauté Européenne se prononcent actuellement sur la possibilité de réutiliser des protéines animales transformées PAT) dans l’alimentation des animaux d’élevage, porcs et poulets notamment.
Seriez-vous en train de me lire si je n’avais pas utilisé ce mot, cette matière active dans mon titre ? Le pouvoir accrocheur de cette molécule ou encore des mots tels qu’« alternative » ou « bio-pesticide » semble être bien connu d’une certaine start-up gembloutoise qui l’utilise à foison pour attirer l’œil et les budgets.
Le 14 février 2019, le Gouvernement wallon promettait une première enveloppe de 4 millions d’euros pour indemniser les propriétaires et professionnels du secteur vis-à-vis de la dévalorisation de leurs bois mais aussi vis-à-vis de leurs pertes d’activité et pertes sur investissements. Le budget a pourtant été réservé depuis 2 ans et est disponible.
Pur hasard, coïncidence troublante, l
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