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Voix de la terre

Voix de la terre

Plans invasifs

Voix de la terre Qu’ont-ils donc tous à envahir nos terres agricoles, à vouloir les acheter, les exproprier, s’en emparer, s’y comporter comme en pays conquis ? Ils se sont donné le mot, ou quoi ? Est-ce devenu le dernier sport à la mode ? Les riches ne savent plus que faire de leurs millions, et certains s’amusent à investir dans l’or-glèbe. Même les pouvoirs publics se lancent à la curée, quand il s’agit de trouver de l’espace pour « aménager le territoire » !
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Quand le bâti devient bâtisses

À l’évocation de « friche industrielle », nous apparaît l’image d’usines abandonnées, de cheminées cyclopéennes, de terrains vagues envahis de ferrailles, embroussaillés et tristes à pleurer. Cette impression de « déjà-vu » m’est venue à l’esprit en longeant les grandes étables abandonnées d’une ferme vidée de ses animaux depuis quelques années seulement. Genêts, jeunes frênes et saules ont déjà colonisé les recoins de la fumière et les abords des silos-couloirs. Des barrières pendent sur leurs gonds et les toitures en fibres-ciment sont constellées de trous, de çà de là. Traînent encore une brouette rouillée et une débouseuse toute déglinguée, des piles de pneus, des monceaux de vieux piquets… Pour le reste, avec un peu d’imagination, on pourrait encore apercevoir le fantôme du fermier au volant d’un gros chargeur articulé, accompagné de son chien, occupé à désiler ou à transporter un ballot de paille.

Nos amis à quatre pattes

Je suis vraiment reconnaissante envers Marc Assin pour la teneur de sa Voix de la Terre publiée dans Le Sillon Belge du 9 mars. Il rendait justice – si l’on peut dire – à nos animaux domestiques pour ce qu’ils nous dispensent.

Où vont vaches et veaux?

Un conte de fée commence par « Il était une fois… » et se termine le plus souvent par « Ils vécurent heureux très longtemps et eurent beaucoup d’enfants… ». Hélas, à la fin, si les héros n’en ont plus pour longtemps, et perdent leurs enfants, il devient un « conte défait ». L’aventure de notre élevage bovin répondrait plutôt aux critères de cette deuxième histoire, avec une perte d’effectif en 25 ans de 30 % en Belgique, 40 % en Ardenne, excusez du peu… Comment en sommes-nous arrivés là ? Où sont passés vaches et veaux ?

Nos amis à quatre pattes

Ils s’appellent Poulou, Bobby, Sam, Sultan, Lisette…, ou encore Mistigri, Poussy, Chanou, Chaussette…, et nous n’en parlons jamais dans les colonnes du Sillon Belge ! Ils occupent pourtant une place de choix dans nos quotidiens à la ferme. Je parle de nos animaux familiers, nos meilleurs amis à quatre pattes, les chiens et les chats ! Ils méritaient bien quelques lignes, pour les aides diverses qu’ils nous apportent, l’amitié fidèle qu’ils nous témoignent sans rien demander en retour, ou si peu…

Le choix des lecteurs

Labour, pas la guerre

J’ai souvent envie de me pincer pour y croire, tant cette aventure est surréaliste, inimaginable, inconcevable au 21e siècle, tragiquement stupide et destructrice… Je vous parle évidemment de la guerre en Ukraine, qui souffle sa première bougie, à défaut de souffler un vent de paix retrouvée. Le chemin vers celle-ci se perd dans un avenir nébuleux, couleur sang. Avant ce conflit meurtrier, le nom « Ukraine » évoquait surtout un pays agricole par excellence, avec ses terres exceptionnelles, déployées sur des étendues défiant nos imaginations de petits fermiers wallons, coincés sur nos parcelles exiguës. Les agriculteurs ukrainiens sont passés du paradis à l’enfer. En ce beau printemps qui s’annonce, ils préféreraient mille fois faire du labour, pas la guerre…

Quels agriculteurs sommes-nous?

En observant le monde agricole autour de moi, les uns et les autres fermiers, j’ai pu constater que nous sommes à la fois tous semblables et tous différents, selon notre nature et notre vécu, selon notre âge et les particularités de notre région. Sur le mode humoristique, je me suis amusé à définir et classer différents types d’agriculteurs. Au cours de notre carrière, nous passons de l’un à l’autre, et souvent cumulons plusieurs modèles…