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Message de modération écologique

Mon arbre est triste et mon cheval aussi.

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Mon arbre est triste et mon cheval aussi.

Il s’agit d’un saule pleureur qui balance ses pendentifs à ma fenêtre au moindre vent dormant.

Vingt à l’heure pour un déplacement d’air, qu’est-ce pour lui autre chose qu’une berceuse à la respiration inoffensive.

Mon cheval lui, rigole de ce déplacement d’air quand sa crinière s’amuse de cette tempête réinventée qui lui caresse l’encolure.

De plus, quand pourra-t-il courir si on lui interdit de le faire durant la journée ? La nuit, mais la nuit n’est-elle pas faite pour se reposer, pour les agriculteurs comme pour tout le monde ?

Cette manière de voir les choses est contraire à la préservation du développement socio-économique de l’agriculture réclamé dans le code wallon sous la signature de Carlo Di Antonio.

L’agriculteur ne doit pas rester la variable d’ajustement pour écologues détraqués.

Assez de normes a-t-on déclaré aux colloques de Marciac il y a déjà quelques années.

Aujourd’hui, nos ministres ont l’air de l’oublier.

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Voix de la terre Il n’aura fallu que cinq jours ! Lundi matin, l’énorme vieille ferme dressait encore ses murs orgueilleux au milieu du village, défiant le temps et les saisons depuis trois cents ans. Vendredi soir, elle n’était plus là, tout simplement ! Disparue, envolée, comme si elle n’avait jamais existé. Un bulldozer, deux pelleteuses, ainsi qu’une noria de très gros tracteurs attelés de bennes, ont tout rasé et enlevé en quelques dizaines d’heures. Sur le terre-plein ainsi dégagé, sera bientôt construit un complexe de vingt appartements. L’un après l’autre, les derniers témoins de la vie agricole d’autrefois disparaissent des paysages intérieurs de nos localités.
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