Accueil

Une densité telle qu’elle pénalise aussi les chasseurs

Temps de lecture : 1 min

Légalement, les chasseurs sont tenus d’indemniser les agriculteurs victimes de dégâts de sangliers mais aussi, sur décision de justice, les propriétaires de terrains privés. Or, certains territoires, tel le nord du sillon Sambre-et-Meuse, sont peu habitués à la présence de ces animaux. « Les terrains y sont moins bien protégés, ce qui se traduit par de plus importants dégâts. Cela pèse sur la trésorerie… Dans pareilles zones, la présence de sangliers ne semble pas compatible avec le milieu naturel, ni avec l’homme », juge Benoît Petit. De plus, ces zones ne font pas partie de l’aire de répartition originale de l’espèce en Région wallonne.

Ce qui lui fait dire qu’outre une réduction de la taille des populations, là où des problèmes de densité sont observés, il convient d’agir rapidement et drastiquement dans les « zones d’incompatibilité. »

Afin d’éviter que leurs efforts soient réduits à néant, les chasseurs wallons demandent encore que leurs homologues du nord du pays, ainsi que l’Administration flamande, s’attaquent aussi à cette problématique.

A lire aussi en

Voir plus d'articles