Charles-Édouard Jolly, à la tête de l’écosystème des Terres du Val : « C’est une fierté d’avoir réussi un tel projet, et de pouvoir le réitérer chaque année ! »
« Historiquement, la ferme du Val Notre-Dame est orientée Céréales. Quand nous nous sommes revenus sur la culture de l’orge brassicole, nous avons opté pour la variété « Planet » qui est conseillée pour la culture en bio. La tonne d’orge utilisée représente 5 % du volume produit. En fonction de notre assolement entre 20 et 35 ha d’orge sont cultivés chaque année. »
« L’objectif ? Que le projet soit à l’avenir représentatif. Le reste de notre malt part dans la filière « Prix juste », et donc vers d’autres brasseries locales. Nous sommes ravis d’avoir intégré ladite filière car cela recrée une vraie ambiance locale de travailler sur le long terme, avec des prix fixés pour cinq ans. D’autant que la culture d’orge brassicole est risquée, surtout en bio, car très difficile à réussir. Il faut être pointu pour obtenir les bonnes caractéristiques d’orge pour qu’il soit maltable, et respecter le cahier des charges. Aux Terres du Val, nous sommes bien équipés pour le réussir car nous pouvons le stocker, le trier et le calibrer. Or, l’orge doit être calibré pour pouvoir être malté. En outre, nous avons un assolement qui permet de constituer un lot maltable en une fois. De ce point de vue, c’était une opportunité pour s’intégrer dans la filière. »
Outre l’orge et le houblon, la ferme du Val Notre-Dame ajoutera aux prochaines cuvées son froment et rêve même de pouvoir utiliser un jour son eau de source.