Une fois le gaz produit, c’est Ores, gestionnaire wallon de réseaux de distribution, qui vérifie sa qualité et sa conformité, l’odorise, comptabilise les volumes produits et l’injecte dans le réseau. «Notre rôle est de vérifier si le gaz est compatible avec le réseau et les appareils des clients. Nous lui donnons également une odeur pour des raisons de sécurité. Le fait d’injecter du gaz local n’a aucune influence en termes de réglages ou d’utilisation de matériel supplémentaire. Chez le client, ça passe inaperçu. Actuellement, l’énergie injectée par la biométhane du bois d’Arnelle représente la consommation de 3.000 ménages. Ça n’a l’air de rien mais c’est un gros potentiel et à l’avenir ça peut encore évoluer avec les progrès fait dans l’isolation et les réductions de consommation. Ce type de gaz a un réel rôle à jouer dans la transition énergétique. On y a accès dès aujourd’hui, il faut donc avancer dans ce sens sans attendre. Ores est tout à fait près à accepter ce biométhane», explique Nicolas Claude, responsable stratégie gaz chez Ores.
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