Pour François Solek, regional export manager chez Joskin, le climat d’affaires régnant au Sommet était bon. « C’est assez paradoxal ! Malgré la forte augmentation des prix, la demande reste là. Les prix des ventes des agriculteurs sont pour l’instant hauts également mais je m’attendais à avoir plus de baisse. C’est un climat très correct. »
Si sur le stand, la fréquentation semble un peu moindre que l’année passée, le Salon reste un événement auquel Joskin se doit d’être.
« La conjoncture est bonne pour nous. Il faut que l’on construise pour pouvoir produire davantage. On construit au Grand-Duché de Luxembourg, on agrandit un peu à Soumagne, tout comme sur le site de Leboulch, en France.
L’augmentation de notre chiffre d’affaires n’est pas forcément représentative et liée à la prise de nouvelles parts de marché au vu des augmentations tarifaires. « L’entreprise a dû essayer à un moment donné de réduire le carnet de commande en cours tant les délais de livraison étaient beaucoup trop longs par rapport à la volatilité et la visibilité des prix qu’on avait sur le coût de revient d’une machine… »
« La chance que l’on a ? Joskin fabrique 80 % de ses pièces en interne. Toutefois, nous avons toujours été confrontés à des manquements au niveau de certaines pièces que l’on ne pouvait nous livrer. »
Il se veut rassurant : « Je pense aujourd’hui que le creux au niveau des délais de livraison est passé. Nous avons pu adapter notre montant minimum de stock critique pour recompléter notre stock malgré un délai de livraison plus long. C’est sur le flux qu’il a fallu adapter des quantités minimales par rapport aux délais et à la consommation. »