L’homme et le Trait à l’honneur
Si l’événement est à caractère provincial, sa notoriété dépasse de loin nos frontières. D’où l’intérêt de la Région wallonne et de la province d’aider au maintien de l’événement! D’autant que pour le ministre, l’objectif d’un tel soutien est triple.
Il pense d’abord à la mise en lumière les chevaux de trait ardennais, trop souvent confinés aux travaux. «Ces animaux sont bien plus qu’un symbole puisqu’ils sont présents dans les campagne, les forêts et bientôt dans les villes!» Et de rappeler l’appel à projets lancé aux communes pour l’usage du Trait en zone urbanisée. «Près de cinquante communes ont décidé de faire usage du cheval de trait dans des vocations aussi diverses que touristique, environnementale… La Wallonie a, pour ce faire, mobilisé un budget de 500.000 euros sur 3 ans.
Ensuite, il est essentiel de mettre en valeur la qualité, le savoir-faire des hommes et des femmes qui gravitent autour du cheval. « Félix-Marie Brasseur, ancien champion du monde d’attelage et directeur technique de la Route, est d’ailleurs un excellent exemple de celles et ceux qui en assurent la maniabilité.»
Enfin, la Route de Luxembourg donne une identité et garde un attrait touristique fort! «Quand on voit des clichés de ces attelages dans le Luxembourg, Il n’y a pas plus belle image que l’on puisse donner de la Province mais aussi de la Wallonie!» D’autant qu’au vu de son caractère international, la Route sera certainement relayée dans différents médias d’Europe.
Pour le président de l’événement, Jacques Fraselle, c’est une belle aventure. «Quand vous y avez assisté, vous ne pouvez qu’y retourner... D’où le retour d’équipes venant notamment de Suisse, d’Allemagne, d’Angleterre, de France...
A noter que les inscriptions pour les équipes sont ouvertes, les informations sont disponibles sur www.routelux.be.