Il est temps de rentrer le foin !

Les fourrages verts sont essentiels pour le cheval et suffisent largement pour maintenir un équidé en bonne condition s’il ne doit pas travailler. D’autant que s’il est stocké dans un endroit bien aéré, il se conserve facilement jusqu’à la prochaine saison.

Parfaitement sec !

Le foin traditionnel récolté en prairie est le plus courant chez nous. Une récolte soignée exige une petite semaine – minimum 6 jours – de temps sec et ensoleillé, car les fourrages doivent être secs avant de les ballotter. Si le foin n’est pas parfaitement sec, il dégagera une odeur quelque peu moisie et pas du tout appétissante pour l’animal.

Faire attention à la hauteur de la fauche reste primordial. On évite d’une part la contamination par la terre et la repousse se fera moins attendre. Le premier fanage se fait de préférence le plus rapidement après la fauche. Les jours suivants, et surtout dès que l’herbe devient de plus en plus sèche, il ne faut surtout pas forcer le fanage, afin de sauvegarder l’herbe au maximum et d’éviter un surplus de poussière qui s’installera volontiers entre les tiges.

Malgré la facilité qu’offre la mécanisation, mieux vaut secouer l’herbe entassée dans les coins de la prairie à la fourche, afin de l’exposer au maximum au soleil. On évite ainsi les gros tas de foin bien sec au dessus et encore humide au contact avec le sol.

Le stocker

Le foin en petits ballots exige une manutention considérable pour les stocker, tandis que les gros ballots sont stockés mécaniquement. Les deux formats nécessitent un stockage soigné dans un endroit sec et aéré, afin de garantir une conservation optimale.

Malgré ce travail, ces fourrages traditionnels sont de moins en moins supportés par les chevaux souffrant de problèmes respiratoires. Des machines à vapeur ont donc fait leur entrée sur le marché afin de venir à l’encontre de ce problème.

Acheter du foin de qualité

Un foin de qualité sent délicieusement bon. Il se remarque donc facilement à l’achat.

Sa qualité dépend surtout des conditions climatiques lors de la récolte et du stockage de ces fourrages.

Le foin vendu dans nos régions est souvent issu de prairies, offrant une grande diversité d’herbes. Cette diversité ne peut en aucun cas tolérer la présence de plantes néfastes pour les chevaux.

Un foin de qualité provient de prairies bien entretenues et bien fertilisées, qui permettent la production d’une herbe bien balancée. Le foin pour chevaux ne doit certainement pas ressembler à de la paille améliorée, même s’il présente plus de structure que celui destiné aux bovins.

Si la couleur est également importante, il ne faut pas condamner trop vite la couleur extérieure d’un ballot, souvent décoloré par le soleil ou tout simplement par la lumière du jour pendant le stockage. C’est la couleur du foin (plutôt vert que jaune) à l’intérieur du ballot dont il faut tenir compte. Les petits ballots sont en général plus faciles à contrôler, vu que le foin y est moins « serré ».

Si vous avez l’occasion d’acheter une partie de votre foin directement au champ, n’hésitez pas. Donner un coup de main à l’agriculteur pour rentrer les petits ballots est d’ailleurs fort apprécié.

P. Borgenon

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