Apithérapie

Les vertus thérapeutiques des produits de la ruche sont connues depuis des lustres, notamment au niveau de la cicatrisation et de l’utilisation du venin d’abeille pour soigner l’arthrite et les problèmes d’articulation. Si on a quelque peu oublié leurs propriétés et délaissé leur usage jusqu’il y a peu dans nos contrées, ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’apithérapie est en plein développement et des études scientifiques mettent en évidence certaines propriétés des produits de la ruche avec des débouchés prometteurs en médecine.

Ainsi le venin d’abeilles est utilisé pour le traitement de certaines maladies neurologiques comme la sclérose en plaques ou pour soigner certains cancers hormono dépendants comme le cancer du sein ou de la prostate. La consommation de pollen est recommandée pour éviter les problèmes de prostate. La propolis récoltée sur les bourgeons de peuplier présente une activité antibiotique importante…

Dans certains pays comme en Roumanie, par exemple, l’utilisation des produits de la ruche a toujours rencontré beaucoup d’intérêt. On y a aussi développé de nombreux produits dérivés comme des dentifrices, des crèmes de soin pour la peau, savon. De nombreuses pratiques médicales et paramédicales y sont pratiquées et nous sont totalement inconnues. Ainsi par exemple, l’injection de miel pharmaceutique dans les yeux serait bénéfique pour les personnes qui portent des lunettes ou passent leur journée devant un écran d’ordinateur. Le venin d’abeille, obtenu en appliquant le dard de l’abeille sur le visage est utilisé pour combattre les rides et les sinusites. Autre nouveauté : l’Apiair. Imaginé en Allemagne, cet inhalateur est connecté à une ruche en activité. Après activation du ventilateur, la personne qui porte le masque peut respirer les composants de la ruche. Pratiqué à raison de 30 minutes par jour durant 10 jours, des effets positifs sont ressentis notamment contre la fatigue, les rhumes ou l’asthme. De là à imaginer du tourisme apicole avec des séjours revitalisant chez des apiculteurs, il n’y a qu’un pas…

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