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La chaleur favorise les doryphores

De multiples observations font acte de la présence de doryphores, tant en Wallonie qu’en Flandre.

Temps de lecture : 2 min

Les doryphores ont profité de températures élevées précoces pour sortir de terre, commencer la recherche de nourriture et se reproduire. Dans son avis du 16 mai, le Carah notait qu’étant donné le stade des pommes de terre de consommation, ces insectes étaient alors repérés sur les parcelles hâtives, chez les amateurs et sur les repousses, là où les plantes de pomme de terre étaient les plus développées.

Les pontes ont donc commencé et il faut une semaine entre celles-ci et les éclosions. Il est probable que des larves sont déjà visibles dans bon nombre de situations.

Les traitements insecticides se réalisent préférentiellement sur larves, celles-ci particulièrement sensibles à ce stade. Les traitements doivent se raisonner en «localisé» et selon la gravité d’infection. Trois types de matières actives sont agréés pour les amateurs pour la gestion des doryphores : les pyréthrinoïdes de synthèse (peu sélectifs), les néonicotinoïdes et le spinosad.

Les néonicotinoïdes?

Le 4 avril dernier, le Gouvernement wallon a décidé d’interdire l’utilisation des néonicotinoïdes à partir de ce 1er juin. Leurs ventes ne seront pour l’instant pas interdites car ceci fait l’objet de la compétence fédérale. L’Europe se prononcera bientôt sur le sujet. La Région wallonne prévoit des dérogations:

– traitement des semences contre les pucerons (vecteurs de viroses) en culture de plants de pomme de terre;

– traitement des semences contre les ravageurs du sol en cultures de betteraves et chicorées;

– traitement contre la mouche de la carotte en cultures de légumes industriels.

Il est donc conseillé de ne plus acheter ce type de produit car, outre les exceptions décrites ci-dessus, leur utilisation sera interdite à partir du 1er juin. Pour les amateurs, aucune exception n’est faite.

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