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Travailler sa posture pour envoyer les bons signaux à sa monture

Il y a quelques semaines était organisé un stage sur simulateur équestre du côté de Momignies. L’instructrice n’était autre que Véronique Corbeau-Passadori, cavalière passionnée d’Equitation de tradition française et spécialiste dans le travail de la posture du cavalier. Ce stage avait donc pour but de travailler sur la position du cavalier et ce dans l’objectif de développer l’équilibre « global » du couple cavalier-cheval.

Temps de lecture : 4 min

À cheval, l’assiette est la pierre angulaire du travail équestre. On doit pouvoir tracer une ligne verticale qui passerait par la tête, l’épaule, la hanche et le talon. C’est la position d’équilibre qui est enseignée à travers tous les manuels d’équitation, par les plus grands auteurs d’équitation classique, tels que notamment François Robichon de la Guérinière (1688-1751). La position est la base du bon fonctionnement du cavalier. De par celle-ci, il peut contrôler son cheval et l’influencer sans le bloquer dans ses mouvements. Donc, un cavalier assis trop en avant, trop en arrière, de travers, avec un dos voûté ou bien cambré ne peut pas transmettre les bons signaux à sa monture.

Le simulateur équestre

Depuis 2008, Véronique propose des stages qui permettent de découvrir la pratique du « Balancier Global », une notion développée notamment par le kinésithérapeute Pétéris Klavins, concepteur du simulateur équestre « Persival » (Programme de Recherche en Simulation sur le cheVAL).

Le « Balancier Global » évoque la prise de conscience de la globalité du corps du cavalier. Et ce, pour que ce dernier puisse préciser ses aides au maximum une fois à cheval. Pour cela, l’instructrice s’attelle à faire découvrir l’axe de son corps à chaque cavalier, de par une séance d’étirements à pied, sur un gros ballon ou encore sur une planche boule. Les différents exercices permettent de situer les muscles utiles et utilisés dans la pratique de l’équitation, tout en développant la tonicité et en développant la flexion-extension des articulations coxo-fémorales.

Après quoi, elle observe les cavaliers, de façon individuelle, sur le cheval mécanique. Elle leur donne un avis général sur leur position et corrige les différents problèmes présents. C’est lors de cette étape que le simulateur aide tout un chacun à développer son équilibre et son habilité corporelle. L’un des objectifs principaux étant de ne plus avoir de mouvement, de geste parasite, qui bien souvent brouille le travail que l’on peut réaliser avec son compagnon de sport ou de loisir.

Pour résumer le travail fait sur ce préparateur équestre, la cavalière déclare : « Je fais travailler le liant. Et le liant c’est l’absence de mouvements inutiles. »

Une telle séance montre toute l’importance que cet exercice a et donc tout l’intérêt qu’il a en complémentarité des séances pratiques classiques à cheval. « Un simulateur est indispensable à la préparation physique du cavalier. » a d’ailleurs déclaré Klavins Pétéris.

Une formation de ce type concerne donc tout un chacun : que l’on soit cavalier de jumping, de dressage, de complet, de western, cavalier débutant ou expérimenté, que l’on veuille régler un problème en particulier, affiner ses aides ou tout simplement se remettre en confiance. À noter toute l’importance de telles séances lorsque l’on en est aux prémices de l’apprentissage de l’équitation. En effet, cela permettra d’adopter la position idéale et les gestes justes afin de ne pas gêner le cheval.

Quelques conseils pour s’améliorer

À cheval, l’harmonie entre le cavalier et l’équidé est primordiale. Et ce, pour l’équilibre de l’un et de l’autre. Aussi, nous noterons l’importance de monter régulièrement pour s’améliorer mais pas seulement. En plus du simulateur équestre, toutes sortes d’autres disciplines s’offrent aux cavaliers pour qu’ils puissent performer : renforcement musculaire, yoga, taï-chi, arts martiaux…

Un instructeur compétent, une selle adaptée à soi et à son cheval, le fait d’observer d’autres cavaliers, de travailler son équilibre, entre autres part des exercices en suspension, d’être détendu, sont autant de pistes de réflexion et de travail. On peut ainsi conclure que ces différents points font de l’équitation un sport relativement complet à partir du moment où l’on veut s’investir et progresser.

Céline Mary

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