Les projets doivent concerner des parties du territoire identifiées comme importantes pour la biodiversité par les plans provinciaux de gestion de la nature. Ils doivent concerner les espèces « cibles » définies pour chaque type de zone comme l’alouette par exemple (67 espèces sont prises en considération). Des critères stricts sont aussi imposés pour choisir les périmètres des projets. Par exemple s’ils concernent les oiseaux agricoles dans une zone de cultures présentant un maillage de fossés, la zone doit répondre notamment aux caractéristiques suivantes :

– sa surface minimale doit être de 250ha ;

– un réseau qui couvre au moins 5 % de la surface cultivée doit être affecté à des aménagements favorables aux oiseaux – zones de prairies extensives riches en insectes et de cultures fournissant des graines en hiver– ;

– un maximum de 15 % doit être occupé par des prairies ou du maïs.

Le projet élaboré par le Collectif prévoit les actions environnementales à mener par les agriculteurs. Elles sont à choisir dans des listes préétablies (36 « paquets de gestion » contenant 123 mesures différentes). Pour les cas des oiseaux des champs on y trouve des mesures comme celles de nos MAEC avec des semis produisant des graines en hiver, des bandes enherbées fauchées tard – fleuries ou non… Un montant de paiement est fixé pour chacune des actions.