Walagri anticipe et répond à vos besoins !

L’agriculture wallonne a beaucoup évolué ces dernières années. Les exploitations grandissent, la mécanisation prend de l’ampleur et les moissons se déroulent de plus en plus rapidement. « Il n’est pas rare de voir deux moissonneuses-batteuses sur un même champ dans certaines régions. Avec des débits de récolte aussi importants, nous nous sommes adaptés en développant une offre de livraison sur nos dépôts portuaires. Ainsi, nous répondons à un nouveau besoin. », ajoute Ricardo Pacico, responsable marketing de Walagri. Concrètement, un agriculteur proche d’un dépôt portuaire peut s’y rendre directement, au lieu de livrer au dépôt de campagne et qu’ensuite la marchandise soit transférée par camion. « Nous préférons distribuer le coût de transport directement à l’agriculteur, soit en moyenne 4 à 11 €/T.

Pecq : un nouveau dépôt portuaire

Opérationnel dès la moisson 2020, le dépôt de Pecq aura une capacité de stockage de 10 500 tonnes d’engrais et 11 000 tonnes de céréales avec une capacité de réception de 300 tonnes/heure. Cette capacité de stockage pourra être doublée au besoin. « L’objectif est d’avoir une nouvelle infrastructure hors de la ville de Tournai et de répondre au besoin d’une nouvelle clientèle. De plus le transport fluvial se développe fortement et concerne 60 % de nos volumes transportés. Il facilite la logistique, diminue les coûts de transport et est plus respectueux de l'environnement. Le gabarit des bateaux augmente aussi, leur capacité allant de 1 000 à 2 000 tonnes », explique Bertrand Vancutsem, directeur opérationnel de Walagri. Le dépôt de Pecq s’ajoutera ainsi aux sept autres dépôts portuaires: Helchin, Tournai, Givet, Amay, Andenne, Liège et le plus grand à Farciennes avec une capacité de réception de 1 000 tonnes/heure et 75 000 T de capacité de stockage en céréales.

Pour des besoins en engrais simples, il est également possible de venir s’approvisionner par benne, directement aux dépôts portuaires, à un prix plus avantageux. « Les engrais arrivent sur les sites portuaires directement par péniche et sont ensuite dispatchés sur nos dépôts de campagne », précise Bertrand Vancutsem.

Même le métier de magasinier évolue. « Il y a deux ans, les premiers agriculteurs sont venus livrer directement au dépôt portuaire de Tournai. En réalisant quelques kilomètres supplémentaires, ils ont réalisé une plus-value sur leur récolte et ont bénéficié d'un dépôt avec un débit élevé et suffisamment spacieux pour manœuvrer », témoigne Vincent Deleeschauwer, magasinier chez Walagri.

59 dépôts et 31 technico-commerciaux à votre service

Il y a encore quelques années, Walagri disposait d’un réseau de dépôts résultant de l’agglomération d’un ensemble de dépôts issus de filiales différentes, de rachats et de fusions. Certaines infrastructures devenaient trop vétustes ou trop petites pour manœuvrer, d’autres trop proches l’une de l’autre … Afin de garantir un service de qualité, Walagri a donc optimisé son réseau de dépôts de manière stratégique pour les agriculteurs, mais aussi pour les industriels. « Il est important de gérer au mieux nos flux de céréales et d’engrais entre nos dépôts portuaires, mais aussi vers l’industrie de la transformation », déclare Bertrand Vancutsem. Walagri dispose aujourd’hui d’un réseau de dépôts unique en Wallonie. « Vu la diversité de l’offre en fonction de la destination des céréales, des débouchés, de la qualité…et comme chaque client est spécifique, il est nécessaire d’avoir une équipe commerciale formée continuellement afin de proposer le bon créneau au client dans le but de valoriser au mieux ses productions. C’est l’objectif de nos 31 technico-commerciaux», complète Julien De Langhe, responsable commercial de Walagri.

Walagri, un partenariat sur le long terme

Il est également possible de vendre ses céréales au départ de votre exploitation ou de les livrer hors campagne sur un site portuaire, par exemple. La plus-value dépendra de la qualité du blé stocké et de la durée de stockage. Mais attention : stocker des céréales reste un métier (nettoyage et désinfection du bâtiment, gestion de la température, de la ventilation, des mycotoxines, des insectes, etc.).

Walagri propose aussi à ses clients des filières de qualité pour une meilleure rémunération. Notamment, le blé Harmony pour la fabrication des biscuits LU. Ce large réseau de dépôts permet donc de répondre aux besoins de l’industrie souhaitant un approvisionnement en volume précis et une qualité régulière et bien définie. « Avec des dépôts étalés sur un grand secteur, les risques pédoclimatiques sont dilués et il est possible d’isoler des lots traçables dans des cellules dédiées », ajoute Kevin Deronne.

Wal@pro : Accès à vos offres commerciales via un outil unique

60 % des clients utilisent la plateforme Wal@pro. Ce site web, accessible sur smartphone, ordinateur ou tablette vous remet instantanément des offres de commercialisation de vos céréales. Le prix est directement adapté en fonction de la zone, le type de dépôt ( dépôt de campagne ou dépôt portuaire ). « Vous avez donc accès aux prix de vente, n’importe quand, et vous pouvez vendre votre production, quand vous le souhaitez. Bien sûr, votre technico-commercial reste entièrement disponible pour en discuter avec vous. On notera également que nos offres commerciales sont basées directement sur les débouchés des céréales livrées par le client. », ajoute Kevin Deronne.

Concernant les prix de la récolte 2020, tout peut encore se passer. « Le nord de l’Europe est plutôt sec. On espère de la pluie. Mais il faut savoir que l’Europe n’est plus à la tête du marché mondial des céréales. Le pourtour de la Mer Noire (Russie, Ukraine, Kazakhstan) prend de plus en plus d'importance. Fin mai, ils ont eu de l’eau, en période de remplissage des grains. La situation s'améliore chez eux après une longue période sèche. Le marché des céréales cherche sa direction. Il n’est donc ni à la baisse, ni à la hausse, mais à un prix moyen. Dès aujourd’hui, il est possible de prendre position sur sa récolte 2020, mais tout peut encore se jouer. D’ailleurs, il est intéressant de savoir qu’il y a énormément de maïs implanté en France, USA et Ukraine. On s’attend donc à une pression baissière du maïs sur le prix du blé standard », explique Kevin Deronne.

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