Actualités maraîchère: surveillez attentivement vos parcelles tant les dates repères connues ne suffisent pas!

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Voir l'offre d'abonnementCette semaine, les populations de pucerons observées dans certaines parcelles restent importantes, mais leurs ennemis naturels, en particulier les syrphes sont bien présents.
Les orges de printemps sont en pleine épiaison (BBCH 51-59). Les parcelles conduites en agriculture conventionnelle ont généralement reçu un traitement fongicide unique au stade dernière feuille étalée (BBCH 39), complété dans certains cas (situation à risque de verse) avec un traitement régulateur.
La floraison (BBCH 61-69) est entamée chez la majorité des froments.
On observe en moyenne des plantules de maïs se situant entre la 6 et 7e feuille visible pour les semis de la fin de la deuxième et de la troisième décade d’avril. Pour les semis de début mai, de nombreuses parcelles ont atteint le stade 5e feuille visible.
Constatant que de nombreux agriculteurs testent et mettent en place des pratiques agroécologiques, la Wallonie souhaite accompagner celles et ceux qui sont désireux d’entamer, accélérer ou optimiser leur démarche via la création d’un réseau, la diffusion de savoirs et la valorisation des bonnes pratiques.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a annoncé qu’elle ne serait pas en mesure de finaliser cet automne son rapport d’évaluation du glyphosate (dont l’autorisation de mise sur le marché expire en fin d’année) comme elle l’avait initialement prévu.
L’ensemble des expérimentateurs wallons présenteront leurs différentes plateformes expérimentales en céréales durant le mois de juin.
La majorité des froments du réseau d’observation CePiCOP est à l’épiaison (BBCH 51-59).
Dans sa dernière édition, le bulletin agrométéorologique du pays s’attarde grandement sur les conditions sèches actuelles, observées depuis le mois de mars déjà. Bien que les cultures n’en souffrent pas encore véritablement, la situation doit être surveillée avec attention. L’arrivée de précipitation serait un soulagement.
Les années 2017 à 2020 nous ont rappelé que nous devons compter sur de possibles périodes de déficit hydrique dans nos cultures. Comme leur nom l’évoque, les cultures maraîchères ont besoin de disponibilités importantes et soutenues en eau. 2021 fut excessive dans l’autre sens et certaines réserves ont été partiellement reconstituées. Mais restons attentifs aux messages de prévention en vue d’économiser l’eau et réduire les irrigations. Nous sommes tous concernés par une gestion de l’usage l’eau.
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