Colza d’hiver: la capture d’insectes diminue

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Voir l'offre d'abonnementL’inauguration de la plateforme agrométéorologique wallonne Agromet.be, le 24 septembre dernier, signe l’aboutissement d’une recherche répondant à un besoin de plus en plus pressant de disposer de données en temps réel qui soient adaptées aux spécificités du secteur agricole afin d’aider ses acteurs dans leurs choix phytotechniques.
Les conditions climatiques de la dernière semaine ont permis un progrès du maïs ensilage de l’ordre de 2 % de matière sèche en moyenne en Wallonie.
Pour celles et ceux qui commencent à stocker, l’enjeu principal, en particulier si vous avez constaté des problèmes de pourritures humides aux champs, c’est de sécher les pommes de terre, surtout si vous rentrez des pommes de terre crottées.
Le colza d’hiver poursuit son développement. Les parcelles les plus avancées sont à 5-6 feuilles et commencent à couvrir la terre ; la majorité des parcelles de colza d’hiver se situe actuellement entre 2 et 4 feuilles.
Dans les campagnes, le ballet des arracheuses de betteraves et autres avaleuses de tas a repris. Peu à peu, les silos s’allongent puis se vident… Les racines prennent la direction des usines pour y être transformées en sucre et autres co-produits qui seront, notamment, revalorisés en agriculture. À la Raffinerie Tirlemontoise, c’est la pleine effervescence et ce, pour la 185è année consécutive.
D’après une étude repérée par Science et vie et récemment publiée dans la revue Nature, le doublement des rendements en pomme de terre et la relocalisation de la production dans les zones les plus adaptées permettraient à la Chine de réduire les émissions de gaz à effet de serre de ses grandes cultures de près de 25 % à l’horizon 2030 par rapport aux projections tendancielles.
Les dégâts de structure du sol constatés cette année sont directement liés aux importantes précipitations de l’automne 2020, du printemps et de l’été 2021. Les sols sont compactés en surface et sur le profil d’une trentaine de cm au moins. La période plus sèche de ces dernières semaines a rendu les sols très durs à travailler et très peu hospitaliers pour un développement racinaire des plantes.
De plus en plus présente dans les exploitations agricoles, tant bio que conventionnelles, la bineuse est un véritable concentré de technologies. Caméras, palpeurs ou encore capteurs ultrasons lui permettent d’effectuer un travail de désherbage minutieux et précis. À condition toutefois de choisir consciencieusement la machine qui répond le mieux aux besoins de la ferme et ce, d’autant qu’il s’agit d’un investissement relativement lourd.
Après une première saison lancée en septembre 2020, à laquelle 150 agriculteurs belges et français ont pris part, la start-up « noir, jaune, rouge » souhaite désormais accueillir 1.000 nouveaux agriculteurs dans son programme de séquestration et rémunération du carbone.
En 2021, la saison viticole a été très compliquée à gérer. Dès le débourrement, les jeunes pousses ont subi des gelées de printemps. Ensuite, l’été extrêmement pluvieux a provoqué le développement du mildiou, généré des difficultés de passage dans les parcelles, et retardé l’évolution de la maturité. Le service d’avertissement pour les maladies de la vigne proposé par le Service d’expérimentation du Carah s’est avéré particulièrement utile cette année. On accuse maintenant un retard de deux à trois semaines par rapport à l’année passée. La vendange 2021 s’annonce de manière générale plus maigre que les années précédentes avec une qualité très variable selon les vignobles et les cépages.
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