Pommes de terre: l’été humide entraîne des problèmes de qualité et une hausse des coûts de production

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Voir l'offre d'abonnementLes inondations exceptionnelles de juillet ont provoqué des dégâts considérables, y compris chez certains opérateurs qui ne peuvent plus assurer leurs activités dans des conditions adéquates. Des animaux ont été emportés, l’eau a recouvert des récoltes, s’est engouffrée dans des ateliers de transformation… Dans plusieurs cas, des bâtiments et des équipements ont été partiellement ou totalement détruits et ne répondent plus aux exigences réglementaires en vigueur.
67 champs ont été observés par l’Irbab la semaine dernière. En raison de la forte pression de cercosporiose au cours des dernières semaines, beaucoup de champs ont été traités pour la première fois, ce qui veut dire que les observations sont interrompues pendant 2 semaines après ce traitement.
Au 9 août, après quelque 108 jours de culture, les rendements moyens étaient estimés à 37,5 /ha en Fontane, avec de grosses différences entre la Wallonie et la Flandre, et 38 t/ha en Challenger. Les PSE poursuivent leur progression, mais doivent encore clairement augmenter. Les calibres, eux, demeurent à la traîne.
En colza d’hiver, la campagne écoulée a connu d’importants contrastes en raison d’une météo capricieuse : sols secs à l’implantation, printemps froid retardant la floraison et pluies abondantes en juillet et août, lors des récoltes… Au final, les rendements peuvent être qualifiés de moyens alors que les prix, eux, grimpent en flèche et pulvérisent les records rencontrés voici 10 ans. À l’approche des prochains semis, voici qui devrait motiver plus d’un agriculteur.
Les pluies incessantes, et parfois diluviennes, de cet été, conjuguées à un printemps humide et peu ensoleillé, ont nui à la qualité des récoltes, que ce soit des poires, le fruit le plus cultivé en Belgique, de plusieurs céréales et mêmes des pommes de terre, autre culture emblématique du Plat Pays.
Les inondations catastrophiques de juillet ont causé de nombreux dégâts matériels et emporté plusieurs vies humaines. Pour les agriculteurs, une série de questions se pose également quant aux parcelles ayant été inondées, notamment en matière de potentielles contaminations des eaux, terres et récoltes.
Statbel, l’office belge de statistique, vient de livrer ses estimations définitives sur la récolte 2020. Il en ressort que pratiquement toutes les cultures arables ont vu leur rendement reculer par rapport à 2019.
La présence de la mouche mineuse des Alliacées est signalée à quelques encablures de la Belgique. De même, des symptômes de rouille et de mildiou sont déjà présents sur le feuillage des poireaux. Il convient donc de visiter régulièrement ses parcelles et de rester attentif quant au développement de ces insectes et champignons.
Début d’été, le Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux asbl (CePiCOP) nous invitait à découvrir les essais menés par ses équipes, avec l’aide du personnel de la faculté, dans la région de Gembloux. Outre les traditionnelles expérimentations dédiées aux céréales et à l’optimisation du choix des intrants, le Centre s’intéresse également au développement de cultures alternatives ou en association.
Le service Phytoweb fait savoir que le nombre d’utilisations de certains produits permettant de lutter contre le mildiou de la pomme de terre a été revu à la hausse cette année.
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