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Le tournesol en Wallonie: une alternative possible mais des leviers à adapter

En 2020, Guillaume Jacquemin du Centre wallon de Recherches agronomiques et son équipe ont entrepris de tester différentes cultures d’origine méridionale afin de juger de leur potentiel sous nos latitudes dont le tournesol. Après deux ans d’essais, il dresse un état des lieux des résultats engrangés.

Temps de lecture : 14 min

L’évolution de notre climat est à l’origine du projet aujourd’hui dénommé SunWall pour « Sunflower Wallonie ». Ces deux dernières saisons ont d’ailleurs donné un remarquable aperçu de la complexité de la situation. 2020 et 2021 n’ont que très peu en commun au niveau climatique.

Deux années, deux climats

Si 2020 correspondait à ce que l’on désignait alors comme le « réchauffement climatique » soit un printemps et un été secs et chauds voire très chauds ; 2021, en revanche, illustre parfaitement le « dérèglement climatique » avec son long printemps froid et ses pluies diluviennes.

Outre les températures et les précipitations, le rayonnement solaire s’est avéré nettement plus faible durant les mois de mai, juillet et août qu’en 2020. Malgré la capacité du tournesol à valoriser au maximum les rayons du soleil en orientant ses feuilles, ce déficit de lumière a pu, en se combinant aux sommes de températures, retarder la maturité des plantes. En bref, pour le tournesol, l’année 2021 a cumulé de très nombreuses conditions défavorables : froid, humidité, vent, faible insolation.

Phytotechnie et variétés : des connaissances à approfondir

Les essais implantés en 2021 avaient pour objectif d’approfondir les connaissances sur les aspects phytotechniques de la culture et, comme en 2020, d’identifier les variétés les plus adaptées à nos terroirs.

Les essais phytotechniques concernaient les choix de la date optimale de semis, de la densité de la culture ainsi que l’influence de l’écartement des lignes de semis sur le développement de la culture. En effet, le plus grand défi pour pouvoir cultiver le tournesol dans nos régions est de fournir à la culture suffisamment de chaleur pour l’amener à maturité avant que les conditions de récolte ne se détériorent. Classiquement, le cycle doit arriver à son terme avant le mois d’octobre. La météo de l’été est bien évidemment le facteur prédominant mais comme il n’est pas de notre ressort, il faut bien se reporter à des facteurs moins influents mais dont le contrôle nous est accessible. Parmi ces derniers, la variété et la date de semis sont les plus efficaces.

Pour la mise en place et le suivi

Dans l’essai « Dates de semis », 4 dates de semis échelonnées de 10 en 10 jours entre le 9 avril et le 11 mai ont été évaluées. Le suivi des stades de développement tout au long de la saison a constitué le cœur de cet essai. À chacune des dates, deux variétés ont été semées. La première ES Bella est une variété linoléique précoce, la seconde Toscana CS est la variété oléique plus tardive. Les variétés « linoléiques » sont des variétés classiques et les « oléiques » sont des variétés dont la teneur en acide oléique n’est pas de 15 mais de plus de 80 % ce qui leur confère une aptitude à la cuisson.

Un faux-semis a été réalisé trois semaines avant la première date de semis soit à la mi-mars par un double passage à la canadienne. Chacun des semis a été précédé par un passage à la rotative couplée avec un rouleau Cambridge. Les essais ont été mis en place à l’aide d’un semoir expérimental pneumatique de marque Baural® à l’origine dessiné pour les essais « maïs ». Les éléments ont été resserrés afin qu’il sème sur 1,8m, quatre lignes distantes de 45 cm. Les graines ont été placées à 4-5 cm de profondeur à la densité de 10 graines/m². L’écartement entre les graines dans la ligne était donc de 22,2 cm.

Une fertilisation de 60 unités a été apportée en granulés de Nitrate d’ammonium (N27 %) lors du faux-semis et un complément de 30 unités en mai. Le désherbage a été réalisé manuellement durant l’ensemble de la saison.

La récolte a été réalisée à l’aide d’une moissonneuse expérimentale Zurn adaptée pour l’occasion, en date du 8 octobre.

Les essais ont été mis en place à l’aide d’un semoir expérimental pneumatique de marque Baural® à l’origine dessiné pour les essais « maïs ».
Les essais ont été mis en place à l’aide d’un semoir expérimental pneumatique de marque Baural® à l’origine dessiné pour les essais « maïs ». - Cra-w

Un travail du sol proche de celui du maïs

Au début de l’expérience, ne voyant pas émerger les semences de la 1ère date alors que celle de la seconde étaient déjà bien présentes, un effet du froid qui aurait détruit les germes a été supposé. Il a, en effet, gelé à -2ºC, 4 jours après le semis. Avec l’évolution des levées, il a fallu se rendre à l’évidence : la cause n’était pas le froid mais bien l’effet de la pluie du 10 avril. Cette pluie de 22 litres a provoqué une croûte de battance que les germes ont eu bien du mal à percer. Si l’on ne peut rien contre les pluies, le problème aurait pu être réduit en ne travaillant pas aussi finement la terre et en appuyant moins sur le rouleau. Depuis, par observation, nous savons désormais que le travail du sol pour le tournesol doit s’inspirer davantage de celui du maïs que de celui des betteraves.

Une récolte perturbée par la météo et les moineaux

La récolte 2021 restera dans les annales tant elle fut pénible et laborieuse. En 2020, l’ensemble des variétés avaient été récoltées entre le 16 et le 21 septembre à des humidités comprises entre 6 et 14 %. En 2021, au contraire, le mois d’août, particulièrement froid a retardé la maturité. La maturité n’a que rarement été atteinte en septembre.

Au 25 septembre, la maturité était presque atteinte : le capitule était bordé de brun, les fleurons étaient tombés ou prêts à le faire ; sur les plantes ne subsistaient que quelques parties de feuilles vertes tandis que les tiges passaient du jaune au beige clair. La récolte a alors été programmée mais, contrairement aux prévisions météorologiques, une pluie a fait son entrée. La récolte a été postposée à des temps plus secs, 10 jours plus tard. Cependant, entre-temps, des nuées de moineaux se sont délecté des graines ne laissant que la moitié de la récolte.

En octobre, un moineau mange l’équivalent de 80 % de son poids par jour soit près de 25 grammes. 200 d’entre eux se sont nourris de tournesol pendant 15 jours. De plus, de nombreuses graines jonchaient le sol. Les moineaux comme les étourneaux ne mangent pas « proprement » : pour un grain consommé, deux tombent à terre. Les récoltes tardives augmentent considérablement le problème car en octobre, les sources de nourriture pour les oiseaux sont plus rares et qu’ils se préparent à passer l’hiver.

Les rendements obtenus ramenés à 9 % d’humidité varient de 1.000 à 2.000 kg/ha. C’est évidemment bien loin des 4.500 kg obtenus l’an dernier. Sclérotinia, verse et oiseaux sont les principaux responsables d’une telle différence.

Effet de la date sur la taille des graines et la teneur en protéines

Autant les informations sur l’aspect quantitatif de la récolte n’ont pas été valorisables cette année, autant les aspects qualitatifs s’avèrent riches en enseignements. Des tendances claires peuvent être identifiées tant du point de vue de la taille des graines, que du contenu en protéines ou, dans une moindre mesure, de la teneur en huile. Le poids de mille grains qui rend compte à la fois de la taille et du poids des graines, passe de 62,5 g (Bella) et 65 g (Toscana) pour la date de semis la plus précoce à respectivement 52,8 g et 55,1 g pour la date de semis la plus tardive. De la même façon, la teneur en protéines est plus élevée pour les semis précoces (18,9 % et 17,1 %) que pour les tardifs (16,4 % et 16,2 %).

Concernant les teneurs en huile, la tendance semble inversée et c’est au niveau des semis tardifs (30 avril et 11 mai) que l’on observe les teneurs les plus élevées.

Par rapport à la saison 2020, les teneurs en protéines de 2021 sont supérieures d’1 point (Bella 2020= 16,1 ; Toscana 2020= 14,7) pour des dates de semis comparables (27 et 30 avril). Le supplément d’azote (30 Unités) apporté au 3 mai est sans doute responsable de cette augmentation. Pour les teneurs en acides gras, les différences ne sont pas significatives (51,5 % et 49,6 %, respectivement pour Bella et Toscana en 2020).

Un semis entre le 10 et 20 avril

Plus que n’importe quelle mise en garde, l’année 2021 nous a prouvé que le principal défi pour cultiver du tournesol en Belgique est de permettre à la culture de réaliser son cycle complet avant le mois d’octobre.

La culture est moins sensible aux dégâts de froid que redouté. Les experts français certifient que les semis peuvent supporter de courtes gelées de -2 à -3ºC ; c’est également ce que nous avons pu constater dans l’essai de Libramont. En France, même si ce n’est pas souvent le cas dans la pratique, les spécialistes du tournesol recommandent de semer le tournesol avant le maïs. Chez nous cela reviendrait à implanter la culture entre le 10 et le 20 avril. Cette recommandation doit prendre en considération la région et sa météo.

Hauteur de plante, nombre de graines par capitule, sensibilités aux maladies et à la verse, rendement, précocité…: tous ces paramètres sont affectés par la densité de la culture.
Hauteur de plante, nombre de graines par capitule, sensibilités aux maladies et à la verse, rendement, précocité…: tous ces paramètres sont affectés par la densité de la culture. - Cra-w

La densité de semis, un paramètre qui en affecte de nombreux autres

Le choix de la densité de semis appartient à chaque producteur et peut varier selon les situations. Il n’est cependant pas aisé de prévoir toutes les implications que cela entraîne. Hauteur de plante, nombre de graines par capitule, sensibilités aux maladies et à la verse, rendement, précocité… : tous ces paramètres sont affectés par la densité de la culture. Certains le sont positivement, d’autres négativement mais toujours de façon très complexe. Dans la littérature française, les densités recommandées fluctuent entre 6 et 9 plantes par mètre carré. Il peut, au premier abord, sembler logique de reproduire ces pratiques ; cependant nos sols et les conditions météorologiques belges ne sont pas similaires à celles de la France. La capacité de rétention de la plupart de nos sols est généralement supérieure à celle des sols méridionaux. En d’autres mots, l’eau et les éléments fertilisants sont rarement limitants chez nous et pourraient permettre le développement d’un plus grand nombre de plantes par unité de surface, c’est-à-dire une densité augmentée.

Nos priorités diffèrent également : ne pas ralentir le développement de la culture voire si possible accélérer la maturité, en est une pour nous mais pas pour le sud de l’Europe. Pour répondre à ces questions de manière objective, des expérimentations spécifiques dans nos conditions seront nécessaires et cet essai en est un premier élément.

Un effet sur la hauteur

La surface d’essai étudiant la densité de semis a été semée en sur-densité (14 plantes/m²) avec la variété Toscana. Lorsque les plantes eurent atteint le stade 4 feuilles, les plantes excédentaires ont été retirées pour atteindre la densité souhaitée dans chacune des parcelles d’essais.

La hauteur des plantes et sans doute l’un des paramètres qui a le plus surpris les agriculteurs. Alors que les tournesols que l’on voit sur le bord des autoroutes françaises ne semblent pas mesurer plus d’1,80m, les tournesols wallons dépassaient tous largement les 2,20 m. Cette grande taille est en partie due aux conditions humides et peu lumineuses de l’année. En 2020, les 9 variétés de l’essai de Gembloux ne mesuraient que 1, 80 m à 2 m. D’une façon attendue, lorsque la densité augmente, la hauteur des plantes le fait également. On passe ainsi de 2,10 m à 2,35 m en augmentant la densité de 6 et de 12 plantes/m². Des plantes trop hautes sont difficiles à récolter et la hauteur est donc souvent perçue comme un défaut. L’écart cependant entre les deux densités extrêmes n’est que de 25 cm. Si la météo et la densité expliquent une bonne partie de la hauteur, la richesse des sols permet d’expliquer les différences par rapport aux cultures du sud de l’Europe. Diminuer la hauteur de nos cultures se fera principalement par une réduction de la fertilisation et surtout par le choix de variétés plus courtes.

La capacité à produire de grands capitules pour stabiliser le rendement ?

Le diamètre des capitules est une mesure approchée du nombre de graines/plante. Avec le nombre de plantes par mètre carré et le poids moyen des graines, ils constituent les 3 composantes du rendement. Densité des plantes et diamètre des capitules évoluent de manière opposée, réduire la densité, augmente la taille des capitules. Dans l’essai, on passe de 17 cm à 13 cm pour les densités extrêmes. Au niveau du nombre total de graines par surface (rendement), un équilibre se met en place et il n’y a pas une solution unique. Cela est vrai pour la variété Toscana mais toutes les variétés ne sont pas capables de produire d’aussi gros capitules lorsqu’elles se retrouvent isolées. Une plante isolée peut résulter d’un semis à faible densité mais également être une plante rescapée dans une zone de champs en partie détruite par des ravageurs (oiseaux, limaces). Dans ce cas, leur capacité à produire de grands capitules constitue une forme de compensation très intéressante. On peut établir un parallèle avec le tallage des céréales qui vient compenser des semis clairs ou éclaircis (dégâts de froid, de mouche grise…) et stabilise le rendement.

Par ailleurs, des capitules de très grandes tailles sont à éviter car les cannes qui les portent sont très solides et plus difficiles à battre. De trop petits « soleils » ne procurent que de petits rendements. Comme toujours il faut trouver un compromis.

En ce qui concerne la verse et la sensibilité au Sclérotinia, l’essai Densité a également permis de mettre des chiffres sur des tendances connues. Sans surprise, la modalité la plus dense est également la plus affectée par ces deux problèmes. Les problèmes se manifestent fortement lorsque la densité dépasse 10 plantes/m².

Le poids et la taille des grains (PMG) ne varient pas avec les densités de semis et, par conséquent, ne varient pas non plus avec la taille des capitules. Les teneurs en protéines semblent se diluer avec le nombre croissant de plantes et la matière grasse ne montre aucune tendance claire face aux variations de densité.

La densité recommandée : 10 plantes/m²

Une notion que nous n’avons pas abordée jusqu’à présent est l’influence de la densité sur la maturité. En l’absence de récolte classique, le paramètre n’a pu être mesuré. Sur base des observations visuelles, il semble cependant évident que des plantes isolées restent vertes plus longtemps que celles formant des peuplements denses. C’est une notion qui est bien connue pour le maïs. Actuellement, pour le tournesol comme c’était le cas pour les maïs dans les années soixante, l’acquisition rapide de la maturité reste notre premier objectif. Ceci nous invite à prendre garde à ne pas transposer sans réflexion les conduites culturales des cultivateurs français qui ne rencontrent pas mêmes impératifs que les nôtres. Une autre raison d’éviter des semis trop clairs, est que dans la majorité des essais et des terres, 5 à 20 % des semences ont été victimes des corvidés et des pigeons.

En considérant l’ensemble de ces paramètres, la densité de 10 plantes/m², qui a donné de bons résultats l’an dernier et n’a pas posé de problème cette saison, reste recommandée.

Le tournesol a-t-il un avenir en Belgique ?

Après deux ans d’observations, il est sans doute encore trop tôt pour répondre à la question : le tournesol a-t-il un avenir en Belgique ? Techniquement cela semble bien parti. Mais en présence d’années similaires à 2021, il faudra utiliser tous les leviers possibles. Semer tôt mais pas trop (autour du 15 avril), ne pas semer trop clair (10 graines/m²), éviter certaines terres trop riches ou porteuses de Sclérotinia de même que les terres ou l’effarouchement des oiseaux n’est pas possible, opter pour des terres bien orientées et bien ensoleillées, choisir des variétés précoces, limiter la fertilisation et être équipé pour moissonner dès que la maturité est atteinte.

Si dans quelques années, on se rend compte que 2021 n’était qu’une parenthèse et que le réchauffement observé ces dernières années reprend ses droits, cela sera nettement plus simple pour le tournesol. C’est l’hypothèse la plus probable : au cours des 21 dernières années, seules 5 années (2000, 2002, 2004, 2010 et 2013) n’ont pas accumulé les 1500º jours en base 6ºC avant le 30 septembre. De surcroît, depuis 2016, la hausse des températures se fait pleinement ressentir et c’est pourquoi 2021 nous paraît si froide, si étonnante, presque anachronique. Les précipitations de l’été furent carrément exceptionnelles et le temps de retour de cette catastrophe sera, on l’espère, de plusieurs décennies.

Des variétés en progrès

Les variétés progressent aussi, les sélectionneurs sont très actifs et les limites de précocité sont régulièrement dépassées par les nouvelles variétés. La création des variétés de type oléique répond à un besoin de l’industrie européenne. On remarque cependant qu’à l’heure actuelle et d’un point de vue agronomique, les variétés linoléiques sont encore, d’une manière générale, plus abouties que les oléiques. Pour ces dernières, l’introgression récente des gènes « oléiques » s’est, sans doute, accompagnée d’une perte de qualité agronomique (résistance à la verse et aux maladies). On peut établir un parallèle avec la situation en orge et les nouvelles variétés tolérantes aux virus de la jaunisse nanisante. Là aussi, ce caractère indiscutablement favorable s’est accompagné d’une « récession agronomique » : diminution des rendements, augmentation des sensibilités aux maladies, réduction des poids de l’hectolitre… Cet écart sera progressivement compensé par la sélection de nouvelles variétés toujours plus performantes.

Aux avantages agronomiques du tournesol, il est important de rappeler son apport écologique. Les abeilles, bourdons et autres hyménoptères sont légions à se délecter de son nectar.
Aux avantages agronomiques du tournesol, il est important de rappeler son apport écologique. Les abeilles, bourdons et autres hyménoptères sont légions à se délecter de son nectar. - Cra-w

Un comportement rustique et un apport écologique

L’intérêt du Tournesol réside dans son comportement rustique. Il ne nécessite que très peu d’intrants et peut être conduit en conventionnel comme en bio. Il s’adapte à toutes les terres y compris aux terres à cailloux du sud du sillon Sambre et Meuse sur lesquelles les choix d’assolement sont limités.

Aux avantages agronomiques du tournesol, il est important de rappeler son apport écologique. Les abeilles, bourdons et autres hyménoptères sont légions à se délecter de son nectar. Plusieurs apiculteurs ont pu profiter de cette ressource à une période où les abeilles en ont particulièrement besoin. Les papillons (Vulcain, Paon du jour, Petite tortue, Belle dame…), également, étaient cette année très présents sur les fleurs. La biodiversité observée dans cette culture qui ne réclame aucun insecticide, est une réelle plus-value pour l’image de notre agriculture.

Et puis, après deux ans de confinements, d’angoisse, de sombres pensées, y-a-t-il un meilleur remède à la morosité ambiante que de se soucier de la beauté de nos paysages ? Le tournesol ne s’oriente pas seulement vers le soleil, en wallon il est «  li solo  », le soleil…

Guillaume Jacquemin

, Unité Biodiversité et

Amélioration des Plantes & Forêts,

Département Sciences du Vivant, Cra-W

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