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Confort et circulation dirigée

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Dès que le cheptel a dépassé les 70 laitières, Cédric et Marie Wyart ont opté pour la traite robotisée, un choix qui s’est avéré nécessaire pour une question de main-d’œuvre.

« En choisissant la traite robotisée, nous voulions pouvoir manipuler seuls nos vaches… il était donc important de nous tourner vers un système dirigé grâce à une porte de tri comme celui mis en place en Belgique et en Hollande : « le feed first », qui consiste à pousser d’abord les animaux vers la table d’alimentation avant de se rendre au robot. Le schéma de circulation des vaches est, pour nous, très important dans la réussite de l’adaptation d’un robot dans une exploitation ! », avoue Cédric.

Vu la configuration du site, il a dès lors été impossible de faire sortir les vaches. Raison pour laquelle le couple a tenu à maximiser le confort des animaux dans le bâtiment à travers l’installation d’une brosse, des logettes équipées de vrais matelas que l’on paille tous les jours, des abreuvoirs en sortie de robot...

Quotidiennement, les laitières passent au minimum deux fois au robot, et ce, même en fin de lactation pour éviter qu’elles ne chutent trop vite en production. L’on dénombre une moyenne de 2,7 traites par jour et par vache (entre 3,5 pour certaines fraîches vêlées et 2 pour les fins de lactation).

Une fois le schéma de circulation adopté, il faut pouvoir s’assurer qu’il n’y ait pas d’incomplète, c’est-à-dire un animal qui n’a pas été trait sur un quartier. L’éleveur compte en moyenne 5 % d’incomplète. « Nous sommes dans les normes mais comme nous prêtons attention au taux cellulaire, nous nous devons de les détecter au plus tôt pour éviter l’apparition d’une mammite ! C’est donc un de nos travaux les plus importants en ce qui concerne la traite. »

P-Y L.

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