Dans les prairies, les déjections constituent une source supplémentaire d’engrais. « On estime qu’après une saison, environ 2 % de la surface prairiale sont «souillés». Étaler les bouses permet de toucher 10 % de la parcelle», détaille Bruno Osson. L’effet fertilisant se poursuit quant à lui sur 3 à 5 ans. De plus, la restitution de phosphore et de potassium au sol est très importante.
On constate néanmoins qu’il existe dans les prairies des zones d’intérêt qui sont les seules à bénéficier de cet apport. « Il s’agit de la porte d’entrée et du bac à eau. On observe un gradient de répartition des bouses allant de ces points jusqu’aux endroits qui en sont les plus éloignés et donc une répartition inégale de cette fertilisation naturelle. »