Mais ces services numériques ont un coût : amélioreront-ils les revenus des agriculteurs ? A chacun d’entre eux correspond son rapport coût/bénéfice, pas toujours très transparent. La plus-value apportée par numérique dépendra également de chaque agriculteur, de sa formation, de sa capacité à utiliser et acheter ces nouveaux outils.
Autre thème soulevé, l’activité agricole peut-elle être complètement numérisée ? Analyses de la composition du sol, du lait ou des céréales. Séquençage du génome des plantes, des animaux ou des micro-organismes. Capteurs et autres puces placés sur les machines, les plantes ou les animaux. Images fournies par des drones, des satellites ou bientôt par des constellations de nano-satellites.
À voir ces technologies s’inviter à tous les étages de l’exploitation agricole, certains intervenants au débat vont jusqu’à imaginer l’avenir des fermes en mode entièrement numérisé. Pour d’autres, la vraie (r)évolution de l’informatique au sens large viendra plutôt de son rôle d’accélérateur dans la connaissance profonde du « vivant », et d’apport de solutions alternatives à la chimie, nécessaire « faute de mieux ».
