Accueil Archive

Faciliter la fertilisation au semis

Pour ses semoirs jusqu’à 12 et 16 rangs, selon l’inter-rang choisi, Monosem a développé un cart fertiliseur traîné de 3.500 l.

Temps de lecture : 2 min

Le CT 3500 repose sur un châssis traîné disposant, à l’avant d’un attelage anneau (attelage par boule K80, en option), et à l’arrière, d’un relevage 3 points. D’une capacité de levage de 4 t, il permet d’atteler un semoir jusqu’à 12 rangs à 75 ou 80 cm d’inter-rang ou 16 rangs à 37,5 cm d’inter-rang.

En standard, la trémie fertiliseur est dotée de pneus basse pression 710/50 R22,5 limitant la largeur de transport à 3 m (dans la mesure où la configuration du semoir le permet). Des roues jumelées 270/95 R32 sont également disponibles en option. Le CT 3500 dispose d’un freinage soit hydraulique, soit pneumatique.

Capacité de 3.500 l

Le cart fertiliseur est équipé d’un double boîtier en inox disposant de deux entraînements électriques. Leur rotation est gérée via l’électronique, ce qui permet un démarrage anticipé. Le débit proportionnel à l’avancement est assuré par un radar placé sur la trémie.

Une turbine permet de transporter l’engrais jusqu’aux enfouisseurs à disques, via deux colonnes de répartition placées sur le semoir. D’une capacité de 3.500 l, la trémie est équipée d’agitateurs et de capteurs de fin de trémie.

Pour s’adapter au poids du semoir attelé tout en assurant un poids minimum sur l’attelage du tracteur, le CT 3500 dispose, dans sa flèche, de 1,6 t de masse dont deux masses de 500 kg pouvant être démontées rapidement. Cela permet ainsi de réduire la charge sur l’attelage du fertiliseur en fonction du semoir utilisé ou lorsqu’une bineuse est attelée.

Pour atteler un grand nombre d’outils à l’arrière, la trémie fertiliseur dispose de prises hydrauliques, d’éclairage et d’une prise de force animant les turbines du fertiliseur et du semoir.

La Une

L’agroenvironnement en Wallonie en 2023 (3/3): un attrait retrouvé pour l’autonomie fourragère

Environnement Le volet « prairies permanentes » de l’agroenvironnement wallon connaît un bilan mitigé. En effet, si la Maec « prairies naturelles » convainc à nouveau, les objectifs fixés par la Région wallonne demeurent relativement faibles. Les prairies de haute valeur biologique, quant à elles, souffrent… Heureusement, la mesure « autonomie fourragère » regagne du terrain et présente un potentiel de développement loin d’être négligeable.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs