Accueil Voix de la terre

Voix de la terre

Voix de la terre

Une histoire sans faim?

Voix de la terre SOS Faim !! J’ai cherché son stand partout sur la Foire à Libramont et ne l’ai pas trouvé. Peut-être était-il bien caché ? Sans doute était-il absent ? Nulle part je n’ai pu repérer mon stand préféré, instructif, coloré, celui que je visitais toujours en tout premier lors d’éditions précédentes. Je pouvais y rencontrer des agriculteurs africains ou sud-américains, à la tournure d’esprit solidaire et paysanne, aux discours très intéressants autant qu’édifiants. Un vrai bonheur !
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

Un peu plus près des étoiles

Les Journées Fermes Ouvertes suscitent un engouement certain parmi les gens curieux de (re)découvrir l’agriculture « en vrai ». Indubitablement, les fermes classiques sont très peu représentées lors de ce week-end particulier, quasi absentes, au contraire des exploitations qui présentent un caractère spécial et commercial : vente à la ferme, agri-tourisme, élevages d’ânes ou d’autruches, maraîchage biologique… Simple paysan conventionnel sans aucune originalité, j’apprécie particulièrement ces visites, très stimulantes pour mes espiègles petits neurones. Ainsi, cette année, j’ai découvert l’agriculture biodynamique ! Son concept aux apparences ésotériques peut paraître déroutant, mais une fois la barrière de son étrangeté franchie, il apparaît dans toute sa cohérence et sa durabilité dans la marche actuelle du monde…

Le «woke» cuisiné au wok?

Dans la grande farandole des nouveaux mots serinés à tous propos, un terme revient sans cesse dans la bouche des politiciens conservateurs, ceux-là même qui s’affichent « réformateurs » et « progressistes ». Ils parlent de « wokistes » pour fustiger et dénigrer les lanceurs d’alerte, les défenseurs des causes sociales, raciales, écologiques et féministes. Défendre trop haut et trop clair la cause paysanne, par exemple, relèverait également du « wokisme », m’a-t-on signifié… Mu v’la wokiste, cré vin djou !

Monopoly

Vais-je en parler ? Vais-je encore radoter sur ce sujet maintes fois évoqué dans les colonnes du Sillon Belge ? M’en tiendrez-vous rigueur, excédés par un thème qui retourne chez d’aucuns le couteau dans un ulcère douloureux, chaque fois qu’il est évoqué ? Mille excuses, mais le renchérissement exponentiel des terres agricoles mérite un article, mille articles de presse, tant le sujet nous touche au plus profond de notre cœur paysan ! Nous sommes précipités au centre d’un jeu mortel de Monopoly, lequel consiste à nous ruiner par des opérations immobilières, au gré des coups de dés qui font et défont les fortunes.

Qu’allons nous manger après 2030? Entre propagande et hypocrisie…

Régulièrement, Christian Walravens, professionnel du secteur agricole et lui-même agriculteur, propose au public d’échanger sur des thèmes liés à l’agriculture et plus particulièrement sur l’utilisation des produits de protection des plantes. C’est dans ce cadre qu’il s’est notamment adressé, il y a peu, aux agriculteurs du Comice de Seneffe mais également aux citoyens de diverses communes de la région.

Le choix des lecteurs

La désinformation: une arme redoutable pour attaquer les agriculteurs et leur production d’excellente qualité

Démocratie, que signifie encore ce terme aujourd’hui. Cette souveraineté du peuple, représenterait-elle encore 50 % auxquels il faudrait ajouter 40 % de particratie et 10 % de dictature. On pourrait croire que ce triste cocktail soit la réalité actuelle alors qu’une autre menace guette tant les agriculteurs que les consommateurs : la désinformation. Elle se traduit par une ingérence dans la façon de penser de la population. Cela pourrait s’appeler la « désinfocratie ».

Faire paysan, un livre qui cherche à dépasser le clivage qui s’installe

Si j’étais ministre de l’agriculture, j’offrirais à tous les agriculteurs de Wallonie, le livre « Faire Paysan », du suisse Blaise Hofmann aux Éditions Zoé. Et dans la foulée, j’imposerais à tous les « Bobos » du pays l’obligation de le lire avant d’encore émettre la moindre critique vis-à-vis de l’agriculture.

Mort aux vaches!

Très humide puis soudainement très sec, le printemps frisquet de cette année ne refroidit en rien les ardeurs des « anti-boeufs », ceux qui crient « Mort aux vaches ! » quand il s’agit de désigner les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, tandis qu’eux-mêmes roulent en bagnole et prennent l’avion sans faire le moindre effort de sobriété. Le rôle du baudet semble définitivement avoir été assigné aux agriculteurs, dans la vaste pantomime des animaux malades de la peste climatique. Haro ! Haro ! Ne serait-il pas temps d’allumer un contre-feu pour éteindre l’incendie qui nous consume ?

À la recherche du temps perdu

Il nous est parfois donné de vivre des expériences particulières, agréables autant que surréalistes, quand nous rencontrons des personnes absentes de notre vie depuis cinquante ans : des copains d’enfance perdus de vue, des condisciples d’école primaire, des cousins ou cousines, des voisins partis habiter au loin… L’opportunité se présente alors de fraterniser, d’échanger des souvenirs et de découvrir éventuellement ce que cette dame, ou ce monsieur, a vécu au cours de ce demi-siècle : ses joies, ses peines, sa carrière professionnelle, sa famille… Ces retrouvailles sont particulièrement passionnantes quand le dénominateur commun avec ces gens n’est autre que le métier d’agriculteur !