Dans le cadre du PGDA, une zone dite vulnérable a été créée en Wallonie afin de protéger les eaux souterraines et les eaux de la mer du Nord des effets néfastes d’une éventuelle mauvaise gestion des engrais azotés. Celle-ci comprend le nord du Sillon Sambre-et-Meuse, le Pays de Herve, le Sud Namurois et une grande partie du Condroz, soit plus de 60 % de la surface agricole utile wallonne.
Au sein de cette zone, des mesures spécifiques viennent s’ajouter à celles déjà prises sur l’ensemble du territoire wallon. Elles concernent notamment le taux de liaison au sol, les périodes et conditions d’épandage, les obligations de couverture des sols et le suivi de l’azote potentiellement lessivable (lire par ailleurs).
De son côté, Pierre Luxen observe que cette zone vulnérable s’étend au fur et à mesure des révisions du PGDA. « Il y a une volonté, à terme, de faire de l’entièreté de la Wallonie une zone vulnérable et, par conséquent, d’y appliquer les mesures spécifiques supplémentaires », constate-t-il.