Afin de réaliser un sous-semis, le maïsiculteur dispose de deux solutions : adapter un semoir existant ou utiliser un semoir de nouvelle génération, tel que l’Aerosem développé par Pöttinger.
S’il choisit la première solution, il conviendra d’équiper le semoir d’un réservoir, d’une distribution pneumatique orientée vers les inter-rangs et d’étrilles afin de favoriser la germination. Il devra également s’assurer que les semences ne tombent pas trop près de la ligne de maïs (espacement de 10 cm au minimum). « Le lit de germination sera toutefois irrégulier et les levées hétérogènes », constate Gilles Manssens.
Les semoirs d’un nouveau type, apparus récemment sur le marché, sont quant à eux équipés d’une distribution mono-graine intégrée à un semoir pneumatique standard et d’une trémie compartimentée. Ils permettent donc de combiner semis de maïs et implantation du couvert herbager.
Par rapport à la technique à deux passages ou à l’adaptation d’un semoir existant, choisir un semoir de nouvelle génération présente plusieurs avantages : limitation du tassement du sol (un passage au lieu de deux), réduction des coûts de chantier, meilleure garantie de levée, réglage de la profondeur de semis modifiable, semis en ligne (et non à la volée) évitant toute concurrence, lit de germination régulier et choix du nombre de lignes de sous-semis à implanter entre les rangs de maïs.