Du côté des exposants, des contacts de qualité!

Les exposants que nous avons rencontrés sont unanimes : la journée professionnelle de ce 5 décembre a été riche en contacts. La bonne ambiance était elle aussi de la partie malgré une fréquentation légèrement inférieure aux éditions 2013 et 2015.

« La journée professionnelle portait parfaitement son nom. Les visiteurs montraient énormément d’intérêt pour le matériel exposé et les questions étaient au rendez-vous », dit Paul Menz (Grimme Belgique). Au terme d’une journée bien remplie, il souligne également la qualité des discussions qu’il a eues avec de potentiels clients et rappelle combien cette journée est importante pour les accueillir comme il se doit et leur fournir des renseignements complets et détaillés.

Bien que s’attendant à une meilleure fréquentation, Dominique Emond (Pöttinger Belgique) abonde dans le même sens : « Pour une journée professionnelle, j’espérais un visitorat moins disparate. Cependant, il est indéniable que les discussions étaient d’une grande qualité et que certains entrepreneurs manifestent des intentions d’achat pour la saison hivernale ». Il constate également que le public était principalement composé d’entrepreneurs et de concessionnaires – belges et étrangers – mais que peu d’agriculteurs avaient fait le déplacement ce 5 décembre. Et d’ajouter : « Dorénavant, les foires permettent de prendre des contacts, découvrir le matériel et éventuellement demander un essai. Les ventes se finalisent quant à elle plus tard ». La raison ? Le contexte économique de l’exploitation et le paiement de subventions joueraient un rôle plus important dans la décision d’acheter que la foire en elle-même.

De son côté, François Dumonceau (Lemken Belgique) insiste sur l’intérêt croissant que montrent les agriculteurs et les entrepreneurs pour les nouvelles technologies, tout matériel confondu. « Les contacts et les discussions gagnent également en professionnalisme mais il est trop tôt pour se prononcer sur d’éventuels résultats de ventes », ajoute-t-il. Il constate également un contexte économique différent en Flandre et en Wallonie ; les agriculteurs du nord se montrant plus enclins à investir.

Filip Andries (Manitou Benelux) confirme la tendance observée par ses confrères : « Nous avons eu le temps de discuter, et même de négocier, en toute sérénité. La volonté d’investir est présente et cela se confirmera, d’ici la fin de l’année, par des ventes ». Il insiste également sur l’importance d’intégrer une journée professionnelle au salon : « Avoir moins de monde permet de présenter en détail notre gamme à un public venu en vue de concrétiser l’investissement dans un futur assez proche. C’est important pour nous mais aussi pour les visiteurs ayant fait le déplacement. »

J.V.

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