Connaissez-vous les limaces ?

Craintes des agriculteurs, maraîchers et jardiniers amateurs, les limaces se repèrent bien souvent par les traces de mucus qu’elles laissent au sol ou sur les végétaux. Celui-ci les isole du milieu extérieur afin de les protéger de la déshydratation et des infections virales, bactériennes et fongiques. Il leur permet également de se déplacer en assurant une fonction de lubrifiant.

Si les limaces consomment 60 à 80 % des espèces végétales, certaines ne sont heureusement que peu, voire pas du tout, rencontrées en grandes cultures. Les espèces inféodées aux champs peuvent néanmoins causer d’importants dégâts, indépendamment de leur taille. En groupe, elles se déplacent de 2 à 5 m par nuit selon l’espèce, ce qui explique parfois l’étendue des pertes observées.

D’une génération à l’autre

Chez les limaces grises, on distingue deux générations de limaces. La première, dite d’automne, grandit de septembre à mi-mars puis se multiplie et pond. La seconde, dite de printemps, est en croissance de mi-mars à début juillet puis pond pour donner naissance, quelques semaines plus tard, à la génération d’automne. Une stratégie qui lui permettrait d’éviter les conditions climatiques extrêmes (sécheresse estivale, rigueur hivernale) et de s’adapter aux périodes de cultures. Leur vitesse de croissance dépend de la culture dans laquelle elles ont trouvé refuge. Néanmoins, les limaces d’automne sont toujours plus grosses que les limaces de printemps.

La limace noire se développe quant à elle en une seule génération annuelle.

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