« Quand on choisit de s’installer à la ville ou à la campagne, à la mer ou à la montagne, dans son pays ou à l’étranger, c’est par choix. Et choisir, c’est aussi renoncer… Renoncer à ses anciennes habitudes, mais surtout s’adapter à son nouvel environnement. C’est cela la vie en communauté. »
« Les agriculteurs fonctionnent avec la météo et c’est comme ça depuis la nuit des temps. »
« Nous sommes tous des enfants de la terre. Nous sommes tous des paysans et fiers de l’être. Même si je n’ai jamais exercé ce métier, j’ai le plus profond respect pour lui et les attaques de ce genre m’atteignent tout autant que ceux qui triment encore aujourd’hui et qui vont encore morfler cette année. Ceux chez lesquels, à cause d’une météo inédite, le foin n’a pas assez poussé, les semences de céréales et de maïs ont tardé à germer, les tiges de tubercules ne savent pas sortir de terre… Ceux qui, début mai, ont vu les fleurs de leurs fruitiers geler… Pour tous ceux-là, oui, j’ai un immense respect mais pas pour ceux qui ont peut-être perdu deux heures de sommeil à cause des moteurs de machines agricoles. »
« La campagne c’est un cadre de vie agréable mais c’est aussi et surtout le lieu de travail des agriculteurs/trices. C’est leur travail qui façonne une bonne partie du paysage. Et malheureusement (surtout pour eux), ils dépendent de la météo. Avec le changement climatique qui arrive et donc une météo toujours plus surprenante et capricieuse, cela ne risque pas de s’arranger ! (…) Il faut savoir vivre en communauté et le respect cela marche dans les deux sens. On demande déjà beaucoup à l’agriculture car on veut de la qualité mais on ne veut ou on ne peut pas y mettre le prix. Alors râler parce que quelqu’un est forcé de travailler très tard, c’est vraiment déplacé ! »
« Je préfère le bruit des tracteurs, des coqs qui chantent, le bêlement des moutons et l’âne d’un voisin plutôt que de vivre en ville… »
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« On est avec vous ! Merci pour ce beau et passionnant travail. »
« Cette personne voudrait la ville à la campagne. Les avantages mais pas les inconvénients inhérents. »
« Ce monde déséquilibré dans lequel les coqs ne peuvent plus chanter, les chats ne plus miauler, les chiens ne plus aboyer, les ânes ne plus braire, les cloches ne plus carillonner, les enfants ne plus crier et jouer, les agriculteurs ne plus travailler… Ce monde stérilisé, phagocyté, cannibalisé, étouffé, neutralisé, envahi, escamoté… par les médiocres et la médiocratie. »
« Ces égoïstes nombrilistes ne méritent pas nos belles campagnes ! »
« Moi, j’aime m’endormir au son de la moissonneuse, heureux d’entendre ceux qui travaillent pour me nourrir ! »
« Quand je suis réveillé par le bruit d’un véhicule agricole, je me dis : hé ben, il y a des courageux qui bossent… courage!! »
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