Quand un Lion

en cache deux autres

En 1920, naissaient chez M. Kentane de Smeerhebbe, deux poulains alezans. Ils étaient petits mais vigoureux et leur mère put les élever.

Un Lion de Flandre

Tous deux fils de Lion, on les appela Lion d’Or et Lion Belge. Leur père était le gros bai d’Alphonse Thielman de Quatrecht (flandre orientale), Lion de Flandre par Laboureur d’Isaac issu de Jupiter du Fosteau(Brin d’Or) et Snel de Zuyen (Sadi de Bruges + une fille de Bristol).

Lion de Flandre fut battu au national de 19 en catégorie par le futur champion Drinker d’Hondzocht mais triompha en 23 à l’âge de 9 ans en catégorie grande taille, 5ans et plus. il fut ensuite exporté aux Pays-Bas.

Laboureur d’Isaac (bai) né en 1909, fut lui aussi exporté en Hollande, sans doute pour échapper aux réquisitions, où il fut primé comme raceur puis revint en Belgique en 26 chez Van Dixhoorn pour y faire la saillie au tarif de 1.000 FB.

La mère des petits Lion était une rouanne, Rosine de Calcken par Indigène de Wisbecq. Leur belle robe alezan doré (avec liste et balzanes) provient de leurs ancêtres, Indigène et Jupiter du Fosteau.

Les jumeaux

M. Thielman, l’étalonnier, racheta les deux produits. Lion Belge, le plus costaud fut 2e au national à 3ans et 3e à 4ans puis exporté en Westphalie.

Le grand père, le père et le frère exporté, il ne restait que le petit Lion d’Or pour assurer la monte, ce qu’il fit tellement bien malgré la qualité assez moyenne de la jumenterie qui lui était offerte, qu’il fit la 1ère prime des raceurs à Gand en 29, tout en étant handicapé par le fait que plusieurs de ses produits étaient inscris sous le nom de son frère Lion Belge (par ex : Gaston de Calloo !). Ensuite il fut lui aussi éxporté aux Pays-Bas. Dans l’histoire du Trait, ils furent les seuls jumeaux étalons de valeur connus !!

A.P.

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