De l’amitraze détecté en France, contrôles négatifs en Belgique

Le ministère précise rechercher dans les œufs des résidus de cet insecticide, qualifié de « modérément toxique » par le gouvernement néerlandais qui avait révélé son utilisation par Chickfriend, le prestataire de services incriminé dans l’affaire du fipronil, rapporte l’agence Belga. Le gouvernement français a demandé à l’Agence de sécurité sanitaire « d’évaluer le risque sanitaire éventuel que présenterait la présence de tels résidus dans les œufs ».

Contrairement au fipronil, dont l’usage est interdit dans les productions animales, l’amitraze est autorisé comme médicament vétérinaire pour le traitement antiparasitaire des ruminants, porcs et abeilles, rappelle le ministère. En revanche, « il n’a pas d’autorisation de mise sur le marché pour la filière volailles, que ce soit en traitement sur les animaux ou pour la désinfection des bâtiments d’élevage vides, car aucun dossier de demande n’a été déposé auprès de la Commission européenne ».

Aucune trace, selon l’Afsca

L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a, de son côté, rappelé que tous les contrôles effectués en 2017 par ses soins concernant l’utilisation de l’amitraze s’étaient révélés négatifs.

Selon le porte-parole de l’agence, 125 analyses portant sur l’amitraze ont été réalisées en 2017 par l’agence et tous les résultats se sont révélés négatifs. Depuis le 20 juillet et l’alerte sur la présence de fipronil dans des œufs, 400 analyses supplémentaires ont été effectuées en Belgique. « À nouveau, aucune trace d’amitraze n’a été découverte lors de ces contrôles », insiste le porte-parole.

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